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➤ La crédibilité du Trouble Dissociatif de l'Identité en péril face à la « Culture Plurielle »
En juin 2021, je publiais une vidéo intitulée :
« Trouble Dissociatif de l'Identité : Réelle Validation Médiatique ou Effet de Mode Dérivatif ? »
Je m’interrogeais alors sur cette vague de vulgarisation, voir d’idéalisation du Trouble Dissociait de l’Identité, notamment propulsée par certains médias mainstream surfant sur l’appropriation du TDI par une certaine frange radicale de la communauté LGBT. La question était de savoir si cet effet de mode ; entraînant de nombreux auto-diagnostics avec une certaine relativisation du degré de traumatisme entraînant le fractionnement d'identité ; pourrait-être potentiellement nuisible à la reconnaissance des personnes véritablement dissociées et multiples.
J’employais alors le terme « d’effet de mode dérivatif » dans le sens où la véritable nature du TDI et son fonctionnement complexe, pourraient être en quelque sorte « dilués » dans une vague de vulgarisation outrancière allant jusqu’à l'idéalisation d'un mode de vie multiple et gender-fluid (fluidité de genre)... Lorsque la « multiplicité d'identité » devient finalement quelque chose de « cool et tendance », nous arrivons en effet, et malheureusement, à la dilution massive d'un trouble qui mériterait amplement d'être étudié en profondeur ; car relevant non pas seulement de la psychologie mais aussi de la parapsychologie & démonologie... clé du contrôle mental basé sur les traumatismes et boîte de Pandore de certaines sectes au pouvoir…
Faire une épidémie de faux pour cacher le vrai ?
Un article intéressant vient d’être publié par MedScape (média destiné aux professionnels de santé). Intitulé « trouble dissociatif de l’identité : effet de mode ou réalité ? », l’article vient compléter ma vidéo précédemment citée et confirmer une certaine nuisance de cette vulgarisation outrancière participant à ridiculiser ce trouble au sein de la communauté psychiatrique, qui n’avait déjà pas beaucoup de clés en main pour comprendre le TDI car aucunement, ou si peu formée pour traiter les troubles dissociatifs.
« Les psychiatres se sentent-ils formés aux troubles dissociatifs au sens large ? La réponse est négative pour 61% d’entre eux. Parmi ceux qui s’estiment formés, 37% mentionnent une formation personnelle, comme lors de conférences ou de lectures. »
Voici quelques extraits significatifs de l'article MedScape :
Le Congrès l'Encéphale 2023 a consacré une session au trouble dissociatif de l’identité (TDI), sujet passionnant qui fait les beaux jours du cinéma et autres séries, mais qui reste néanmoins controversé au sein de la communauté psychiatrique (…) Une enquête auprès de 800 psychiatres français montre également que 51% ont des doutes sur l’existence de ce trouble (en expansion chez les adolescents, du moins sur le net) ou n’y croient pas (…) Ce phénomène des identités multiples s’inscrit dans le mouvement plus large de « culture plurielle » qui touche les jeunes depuis plusieurs années (…)
Le trouble dissociatif de l’identité, très médiatisé ces dernières années par les jeunes adultes sur les réseaux sociaux, ne convainc pas forcément la communauté scientifique (…) Les psychiatres contestent son existence, y voyant un engouement qui s’est amplifié ces dernières années au point d’évoquer une « épidémie » en pédopsychiatrie (…) 51% expriment un très fort doute sur l’existence du TDI ou n’y croient tout simplement pas (…) Serait-ce alors une création « médiatique » ? Là encore les psychiatres sont divisés. « Il reste dans leur esprit que ce désordre est le fruit des productions cinématographiques, des médias et de TikTok (…)
Les ados et la culture « plurielle » :
Face à « l’enthousiasme » suscité ces dernières années par le phénomène lié à la présence d’« alters », notamment chez les adolescents, la Dr Julie Rolling (Strasbourg) a passé en revue la littérature dans le domaine, dans une présentation intitulée « TDI : une épidémie en pédopsychiatrie ». Elle a approfondi le sujet en questionnant le rapport que les adolescents entretiennent avec TDI et, plus généralement, avec la culture dite « plurielle » qui s’est épanouie ces dernières années.
Sont dites « plurielles », les personnes qui ne souffrent pas de TDI, mais qui ont la particularité d’avoir plusieurs « identités » en elles. « Ces individus sont plus susceptibles de s’auto-diagnostiquer, ont un monde intérieur très élaboré et les communications entre les différentes « parties » seraient apaisées, a expliqué la pédopsychiatre, qui se demandait si les adolescents ne pouvaient pas être particulièrement sensibles à ce phénomène « pluriel ».
Cela apparaît, en fait, comme une nouvelle « culture » globalisée « en ligne » avec une philosophie de vie revendiquant « la pluralité des identités comme une préférence psychologique normale » avec son propre langage où il est question de « multiplicité fonctionnelle » et « alters non-humains », son groupe social – essentiellement sur les réseaux – et pour certains, une dimension politique liée au militantisme.
Les adolescents pourraient être attirés par le « désir d’originalité » lié à cette nouvelle culture. « Cette notion de ‘parties’ dissociatives donnerait alors du sens à la confusion identitaire, aux conflits affectifs et aux problèmes relationnels auxquels elles peuvent être confrontées, estime-t-elle. Le diagnostic de TDI, pourrait alors structurer le chaos intérieur ».
Pour la pédopsychiatre, le TDI pourrait également créer une certaine fascination chez les adolescents, qui seraient susceptibles de profiter de l’entraide sur les réseaux sociaux et de l’intérêt ainsi suscité, voire d’acquérir un nouveau statut de patient expert en TDI. . « Autant d’enjeux de reconnaissance identitaire et de valorisations narcissiques qui peuvent constituer des réponses aux changements psychologiques qui surviennent chez les adolescents », estime-t-elle.
Enfin, le Dr Rolling a évoqué la proximité de ce trouble avec une nouvelle clinique modifiée par le virtuel, évoquant le « rêve éveillé », une culture émergente apparue après le Covid qui se définit comme une « forme immersive de rêverie qui crée un sens de présence dans un monde fantastique créé. Pour conclure, la pédopsychiatre a reconnu que le TDI – trouble complexe – pose des questions, notamment sur « la pertinence du diagnostic à un moment clé du développement ». Mais, plus largement, a-t-elle ajouté, « elle interroge l’impact des communautés et des réseaux en ligne sur la clinique des plus jeunes ».
Source : https://francais.medscape.com/voirarticle/3609698
Un internaute a écrit ce commentaire sur Youtube :
C'est la même logique qui affirme que les sexes n'existent pas, la théorie du genre. On transforme en mode toutes les maladies mentales, on persuade les enfants que c'est cool d'être fractionné ou bientôt pourquoi pas schizophrène ou déjà avoir une dysphorie de genre. Tout cela se rejoint, dissociation, destruction de l'individualité sexué, fin de la personnalité ou de toute perception du moi et de la réalité, fluidité mentale, fin des identités, de toutes les identités. C'est la destruction de l'individu qui est visé.. On voit ça désormais dans les écoles et les universités pour formater les nouvelles générations et enrégimentés les élites de demain... Un océan de monstruosité.. Sainte météorite sauvez nous !!
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