• Témoignage de Cathy O'Brien

     

    Témoignage de Cathy O'Brien

    ➤➤➤ Conférence vostfr : "Mind Control hors de contrôle" - Cathy O'Brien & Mark Phillips (1996)

    Dans cette autobiographie écrite à quatre mains et parfaitement documentée, Cathy O’Brien raconte comment, d’abord incestée par son père (sa mère étant complice) et par ses oncles depuis son plus jeune âge, elle sera ensuite "vendue" par celui-ci au gouvernement américain.


    Elle et sa fille Kelly, qui viendra au monde en 1980, deviendront ainsi des esclaves du projet "Monarque", une branche de l’opération "MK-Ultra" de la CIA consacrée aux recherches sur le contrôle de l’esprit.
    Conditionnée à tout oublier et programmée sur une base trauma-tique, Cathy O’Brien servira indifféremment d’esclave sexuelle à diverses grandes figures politiques de plusieurs pays — dont des sénateurs, gouverneurs et Présidents des É.-U. —, de courrier diplomatique très spécial, d’intermédiaire et de "mule" dans le trafic de la cocaïne et autres drogues organisé par la CIA.

     
    Lors de sa traversée de l’enfer, elle sera le témoin muet et robotique de certains aspects de la mise en place du Nouvel Ordre Mondial et des délires de ses promoteurs — subissant diverses programmations "technologiques" réalisées dans des installations ultrasecrètes de la NASA et de l’armée américaine, qui lui feront croiser des personnages dignes des pires films d’horreur. Arrachée in extremis en février 1988 à ses "maîtres" par Mark Phillips, un familier de la CIA, elle parviendra grâce à lui à se dépro-grammer, à retrouver la mémoire et à découvrir son libre arbitre. Ses "souvenirs", d’une précision photographique, balayent les illusions que nous pourrions encore avoir quant à la politique et au pouvoir.

     
    Avertissement des auteurs : L’ouvrage, qui contient des descriptions susceptibles de choquer, s’adresse exclusivement à un lectorat adulte.

     

    Note de l'éditeur:

    Ont reçu (mi-mars 2013) un exemplaire de ce livre en service de presse les journaux et magazines - entre bien d'autres - Le Nouvel Observateur, L'Express, Marianne, VSD, Le Monde, Le Figaro et Libération, les partis politiques que sont le Parti Socialiste, l'Union pour un Mouvement Populaire, Les Verts/Europe Écologie, le Front National, l'Union Populaire Républicaine (François Asselineau) et l'association "Égalité & Réconciliation et, pour finir, les ambassades de France aux États-Unis, au Canada, au Mexique et en Arabie Saoudite, en même temps que l'ambassade des États-Unis en France. Nous arrivons aujourd'hui à la mi-mai et aucune de ces entités n'a cru bon de se fendre d'un quelconque commentaire ou remerciement concernant cet envoi...

     

    Edition en Français: 2013

    Commander:

    http://www.editionsnouvelleterre.com/quat_transe.html

     Extraits: 

    À la Reconquète de l'Esprit de Cathy (chap.3)

    ➤ La vérité et sa conséquence : Justice nous est refusée et c'est nous qu'on poursuit (extrait chap.4)

    ➤ Les lignes de Coke "Clinton" (chap.14)

     

     Version originale "Trance-Formation of America (1995)
     

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    Témoignage de Cathy O'Brien

    "Pour cause de Sécurité Nationale"

    ➤ Extraits du livre "Pour cause de Sécurité Nationale"

     ➤➤➤ Entretiens exceptionnels avec l'éditeur Pierre Mazé

     

    Le père pédo-pornographe de la survivante Cathy-o-Brien était Franc-maçon

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    Interview vidéo de Mark Phillips

     

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    Interview de Pierre Mazé, traducteur et éditeur de L'Amérique en pleine Transe-Formation (MetaTV)


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    Extraits du livre "L'Amérique en pleine Transe-Formation"

     

    ➤➤ À la reconquête de l'esprit de Cathy

    ➤➤ Les lignes de Coke "Clinton"

     

    ( Traduction par Daniel Maury pour les ÉDITIONS NENKI©) -

     


    UNE LETTRE OUVERTE

     

    Le contrôle de l'esprit est absolu. Soumise au Programme Monarch de contrôle de l'esprit basé sur les traumatismes du Projet MK-Ultra, j'ai perdu le contrôle de mes propres pensées telles qu'elles sont déterminées par le libre arbitre - il ne pouvait pas me venir à l'idée de contester, de raisonner, ou de comprendre consciemment - je pouvais seulement faire exactement ce que j'étais forcée de faire. Ceux qui contrôlaient mon esprit et, en fin de compte, mes actes, prétendaient être "des extraterrestres", "des démons" et "des dieux". Mais j'en ai fait l'expérience, ces perpé-TRAITRES des contrôles du nouvel Ordre mondial étaient et sont toujours tributaires des limites humaines et terrestres, en dépit de leurs illusions et de leurs revendications soutenues par des tactiques de terreur. En effet, les mêmes lois de la nature et les mêmes lois humaines s'appliquent bien aussi à eux. Bien qu'ils me manipulaient en se servant de ma religion, de mes instincts maternels et de mon intérêt sincère pour l'humanité, - ils n'ont jamais "possédé" mon être inné - ils ne sont pas arrivés à faire de moi l'un d'entre eux. Ils n'ont jamais tenu compte de la puissance de l'esprit humain. Ils n'étaient même pas au courant de son existence. Demandez-vous pourquoi.

     

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    DEDICACE

     

    Ce livre est pour Kelly afin qu'elle soit comprise et que lui soit accordé le droit à une réhabilitation officielle en raison des mauvais traitements du Programme Monarch de Contrôle de l'Esprit du Projet MK-Ultra qu'elle a subis entre les mains de ceux qui se disent les dirigeants de notre pays.

    Ce livre est destiné, tout comme je le suis, à Mark Phillips pour nous avoir délivrées, Kelly et moi, de notre vie de soumission au contrôle de l'esprit, et pour avoir ouvert la voie de la guérison pour Kelly en m'aidant affectueusement à retrouver mon esprit, ma mémoire, et en fin de compte mon libre arbitre.

     

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    CHAPITRE 9 LE RÊVE AMÉRICAIN DE RONALD REAGAN: 
    UNE CAUCHEMARDESQUE BOÎTE DE PANDORE

     

    Ma vie de femme soumise aux techniques de contrôle de l'esprit est devenue plus compliquée après que le sénateur Byrd m'ait présentée au président de l'époque, Ronald Reagan, en automne 1982 (1) lors d'une réception politique de la Maison Blanche. Byrd m'a dit: "Quand tu rencontreras le Patron, imagine-le avec le pantalon baissé. Il sera plus à l'aise s'il sait que tu l'imagines ainsi. Il ne veut pas de formalités." L'ancien Président Ford m'avait conditionnée à craindre la fonction de président, et c'est ainsi que j'ai rencontré machinalement Reagan en ayant l'esprit ailleurs.

     

    Il était évident que Reagan avait vu les vidéos Comment Fractionner une Personnalité et Comment Créer une Esclave Sexuelle tournées à Huntsville en Alabama. Il prenait beaucoup de plaisir avec moi comme si j'y avais participé de mon plein gré. Au cours des toutes premières minutes de ma rencontre avec Reagan, il me donnait déjà des tuyaux d'acteur pour les utiliser dans des opérations du gouvernement et des activités pornographiques!! "Lorsque tu te mets dans la peau de ton personnage, tu deviens plus efficace, ce qui en retour augmente ta capacité àjouer ton rôle - pour ton pays. "Ne te demande pas ce que ton pays peut faire pour toi, mais plutôt ce que tu peux faire pour lui" - jouer ton rôle" m'enseigna-t-il. D'une certaine façon, le rappel par Reagan de mon conditionnement par Ford et Vander Jagt à cette citation de Kennedy m'a paru plus patriotiquement significatif que de "simplement" divertir sexuellement des politiciens en faisant flotter un drapeau planté entre mes fesses. Après l'avoir fixé profondément dans ce qu'il prétendait lui-même être ses "yeux kaléidoscopiques", chaque phrase métaphorique qu'il m'adressait devenait comme un souffle vital pour moi.

     

    Reagan m’a expliqué que les activités secrètes illégales de la CIA auxquelles j'avais été forcée de participer étaient "justifiées" par le fait qu'elles finançaient des activités clandestines en Afghanistan et au Nicaragua. Il disait que: "le Train de la Liberté de l'Amérique est en train de parcourir le globe et le sexe n'est qu'une voie secondaire vers la liberté finale. C'est surtout la part de notre travail qui consiste à nous procurer des armes et à les transporter qui en est la partie la plus difficile. Mais cela peut et doit être fait. Comment un homme pourrait-il combattre sans armes? Ces opérations sont nécessaires car les Américains font déjà un foin de tous les diables à propos de la violence, et il est préférable qu'ils ne soient pas informés de nos guerres secondaires dont ils ne peuvent pas comprendre la portée."

     

    C'est maintenant que je me rends compte que Reagan dénaturait la réalité pour l'adapter à ses perceptions personnelles plutôt que d'adhérer à la philosophie de Byrd, laquelle consistait à fournir des "excuses" pour ce qu'il considérait comme étant "dans l'ordre des choses". À sa manière, Reagan ne considérait pas le contrôle de l'esprit comme une forme d'esclavage mais plutôt comme une "occasion offerte à ceux dont la vie n'aurait pas de sens sans cela." Il prétendait qu'aux enfants victimes d'abus incestueux, issus de familles qui reproduisent ces pratiques de génération en génération, tels que moi-même, ou "à ceux qui étaient auparavant de misérables joueurs de base-ball du tiers monde ou des quartiers pauvres, on fournit ainsi une occasion "d'être tout ce qu'ils peuvent être" (Ndt: "Be all you can be", slogan de l'armée des États-Unis de 1981 à 2001) en leur permettant de faire leur "Contra-bution" (Ndt: jeu de mots sur la "contribution" des ventes illégales d'armes à l'Iran au financement des "contras" du Nicaragua) à la société, à notre nation et au monde entier, en utilisant leurs talents au maximum de leur potentiel." Par cette attitude, Reagan affichait son arrogance dans le rôle malsain du Magicien d'Oz qu'il interprétait, en dirigeant des esclaves du projet Monarch tels que moi-même.

     

    Cette nuit-là, le sénateur Byrd s'est comporté comme s'il était un proxénète et m'a prostitué à Reagan. En parlant de moi comme si j'étais une machine, Reagan a demandé à Byrd, "Est-ce qu'elle carbure aux produits chimiques?" en pensant à des drogues spéciales de la CIA.

     

    Byrd a répondu: "Elle en prend par giclées." J'ai remarqué que les yeux de Reagan se sont animés d'une manière perverse en comprenant la déclaration de Byrd, qui voulait dire que je

     

    (1) Comme je n'avais aucune notion du temps lorsque j'étais soumise au contrôle de l'esprit, les années 1980 m'ont paru comme une longue journée et pour cette raison, discerner les dates exactes m'est extrêmement difficile. De plus, j'ai été programmée pour croire que chaque rencontre avec certaines personnes était "la première fois". J'ai cependant la certitude d'avoir été conditionnée et programmée en prévision de mon utilisation par Reagan depuis 1978 au centre de la NASA de Cap Canaveral, à Titusville, en Floride.

     

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    "profitais" de toutes les drogues qui pouvaient être présentes dans son organisme grâce à son urine. Reagan m'a dit plus tard qu'il préférait des esclaves sexuelles préparées pour cette tâche car, en tant que Président, il ne devrait pas avoir à se lever la nuit pour uriner.

     

    "Eh bien", a dit Reagan, en levant son verre, "Tout ce que j'ai pu avoir pour lui faire le plein, c'est de l'alcool. Ce n'est pas terrible comme excitant pour de la "poudre magique de magicien". (Ndt: "whiz of a Wiz(ard))": jeu de mots de type Oz entre whiz, champion (mais aussi amphétamines) et wizard, magicien.) Byrd s'est mis à rire tout bas de la plaisanterie en langage codé d'Oz de Reagan et a retiré sa fiole dorée de cocaïne de la poche intérieure de son costume. Reagan et lui ont alors discrètement tourné le dos à la réception tandis que Byrd faisait prendre la drogue à Reagan par le nez "à la cuillère".

     

    Avant de me laisser partir avec Reagan, Byrd m'a informée que: "Oncle Ronnie ne dort pas avec sa maman (Nancy)", et qu'il préférait se blottir dans ses draps de flanelle bleu clair de marque L. L. Bean, dans sa chemise de nuit et dans son bonnet de nuit ridicule car "ils sont plus chauds, plus doux, plus confortables, et ne ronflent pas."

     

    Plus tard, dans sa chambre, Reagan a accédé à ma programmation sexuelle, et je me suis mise dans la peau de "mon personnage" de prostituée pour "Oncle Ronnie". Reagan ne bougeait pas pendant les rapports sexuels. Après tout, c'était « mon devoir ». Et mon devoir était de lui faire plaisir, peu importe ce qu'il fallait faire, et cela prenait plus de temps qu'autre chose. Reagan ne m'a jamais fait de mal (il s'assurait toujours que quelqu'un d'autre s’était occupé de le faire) et il s'en servait comme d'un "lien" avec ma personnalité de petite fille ("Chaton") à laquelle il accédait toujours pour les rapports sexuels. Le trouble de la personnalité le plus évident de Reagan était sa passion pour la pornographie zoophile (2). Selon mes contacts, sa passion pour la pornographie allait jusqu'à sa fabrication et sa distribution pendant la durée de son gouvernement. Il approuvait et il encourageait sans réserves l'industrie du porno pour financer les activités secrètes.

     

    De nombreux films pornographiques commerciaux ou destinés à transmettre des directives (à usage privé) dans lesquels moi-même et d'autres nous avons participé, désignés sous le nom de "Les Histoires avant de s'endormir d'Oncle Ronnie", étaient uniquement tournés pour son bon plaisir - assez souvent selon ses instructions, en se servant des esclaves du Train de la Liberté. Après ma première rencontre avec Reagan, on s'est servi de moi dans de nombreux films qui étaient essentiellement produits à l'École de Charme de Youngstown et/ou par son "Pornographe en chef" (3) Michael Danté, tout spécialement pour satisfaire ses perversions. Cela comprenait une vaste gamme de thèmes codés, mais dont la plupart étaient basés sur la zoophilie. Reagan regardait souvent les vidéos pendant qu'on me prostituait àlui, et il me demandait de reproduire la scène porno dans la mesure du possible.

     

    J'ai rencontré pour la première fois Michael Danté, alias Michael Viti, le Pornographe en chef de Reagan dans un hôtel de luxe de Nashville où il assistait aux festivités d'un Tournoi de Golf de "bienfaisance". Comme le Tournoi de Golf professionnel-amateur de l'agent secret de la CIA Charlie Pride d'Albuquerque, au Nouveau Mexique, ce tournoi de "bienfaisance" procurait une couverture aux opérations de cocaïne et de traite des blanches qui dominaient la manifestation. J'assistais souvent avec Houston à de telles manifestations de "bienfaisance", tout comme Danté, mais c'est seulement après avoir rencontré Reagan que mes chemins et ceux de Danté se sont croisés comme si c'était organisé.

     

    Danté m'a emmenée dans sa chambre d'hôtel après notre première présentation. Il a sniffé quelques lignes de cocaïne, m'a regardé de la tête aux pieds comme si j'étais une marchandise, et a accédé à ma programmation sexuelle. Il m'a ensuite demandé avec arrogance si je savais qui il était. Il m'a dit qu'il habitait à Beverly Hills, en Californie et qu'il tournait des films. J'ai cru qu'il parlait de son four au box-office, Winterhawk, jusqu'à ce qu'il dise: "Oncle Ronnie m'a envoyé. Il veut que je tourne des films avec toi comme "contra-bution" de ta part. Nous allons bien nous amuser, ensuite il va bien s'amuser, et tout le monde sera content. Tu aimeras ça, n'est-ce pas ma belle? Habille-toi. Nous allons redescendre et prendre des dispositions."

     

    Danté me téléphonait souvent et il exprimait "notre amour" à grand renfort d'ordres et en prenant des dispositions pour me rencontrer dans des endroits précis pour produire "Les Histoires avant de s'endormir d'Oncle Ronnie" ainsi que du porno commercial. Ces endroits incluaient, entre autres, le Tennessee, la Floride, les Antilles et 

     

    (2) Reagan préférait les vidéos de pornographie illicite comme la zoophilie, quoique son magazine pornographique favori ait été celui de Larry Flynt, Hustler.

     

    (3) Bien que Danté, à Hollywood rivalisait avec Larry Flynt pour le titre de "Pornographe en chef" en produisant des versions vidéo des photos de Hustler, Flynt était sans équivoque le Pornographe officiel de la Maison Blanche. Le tournage clandestin de perversions sexuelles politiques par Danté pour des objectifs de chantage n'a pas réussi à lui obtenir la notoriété internationale que Flynt entretenait grâce à ses collègues du nouvel Ordre mondial tels que les Présidents Reagan, Bush, et Ford, le Directeur de la CIA, Bill Casey, l'Ambassadeur auprès des Nations Unies, Madeleine Albright, les Sénateurs Byrd et Spector, les membres du Congrès Trafficant et Vander Jagt, les Gouverneurs Thornburgh, Blanchard, et Alexander et plusieurs dirigeants mondiaux tels que le Premier Ministre du Canada, Mulroney, le Président du Mexique, De la Madrid et le Roi Fahd d'Arabie saoudite... pour en citer quelques-uns.

     

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    la Californie. Il parlait souvent de me posséder dans l'avenir, me brossant un tableau de ce que pourrait être ma vie avec lui. Son attitude envers les femmes était atypique par rapport à celle des autres propriétaires ou manipulateurs d'esclaves, et il citait les écritures pour justifier sa domination. "Pas de discussion", "n'ouvre la bouche que si on t'adresse la parole, prends une bonne raclée de temps en temps, histoire de t'apprendre à te tenir tranquille", "occupe-toi des tâches ménagères et de tout ce qui concerne mes commodités", et "sois disponible 24 heures sur 24 quand j'ai besoin d'une bonne pute." Il m'a donné un bracelet d'esclave - une marque de fabrique de son affaire de pornographie - et il m'a dit, "Une femme a besoin d'une chaîne. C'est un rappel public de son engagement total et de son entier dévouement. Un rappel de la voie hiérarchique. Une femme est liée à son homme. Aucun homme ne devrait être lié à une femme."

     

    Les racines italiennes de Danté au Connecticut sont dans la Mafia, et c'était un fait bien établi que le crime organisé et le gouvernement étaient en étroite relation de travail dans les domaines concernés par des activités criminelles secrètes. J'ai rencontré un grand nombre de partenaires de Danté, et nous partagions déjà quelques relations communes qui étaient des canaux de communication entre la Mafia et la CIA. Cela incluait le membre du Congrès Guy Vander Jagt, l'ancien Président Gerald Ford, le Gouverneur de Pennsylvanie de l'époque, Dick Thornburgh, le membre du Congrès Jim Trafficant, le membre du Congrès Gary Ackerman, et Ronald Reagan.

     

    Danté m'a raconté que, "Quand Reagan était Gouverneur (de Californie), nous sommes allés ensemble voir jouer les Dodgers (le club de base-ball de Los Angeles) et nous nous sommes assis dans la Tribune de la Presse. J'ai vraiment appris à bien le connaître et nous nous sommes bien entendus. C'est ainsi que, lui, Tommy (Lasorda, le directeur technique des Dodgers et leur ami commun) et moi-même, nous avons voulu continuer de faire la fête après le match. Je lui ai amené quelques filles (des esclaves) et nous avons fait des affaires. Tommy Lasorda nous a vraiment mis en contact - tu l'aimeras. Je t'emmènerai pour le rencontrer. Nous irons voir les matches ensemble tout le temps, à chaque occasion que nous aurons. Tu aimeras ça, n'est-ce pas ma belle? Tu aimes bien la Tribune de la Presse, ma belle? Dick dit que c'est le cas." Cela ne m'étonnait pas que Dick Thornburgh ait parlé de sa précédente activité sexuelle perverse avec moi lors d'un match de base-ball dans l'Est, pas plus que je n'étais pas surprise d'apprendre que Danté connaissait Thornburgh à cause de leurs affaires communes de politique et de base-ball.

     

    Dick Thornburgh était Gouverneur de Pennsylvanie pendant l'exercice de ma fonction d'esclave sous contrôle de l'esprit de type Mannequin présidentiel. Il usait de son influence pour amener Houston dans l'état de Pennsylvanie et dans les foires de comté année après année pour la distribution de la cocaïne et de la pornographie, aussi bien que pour me prostituer à lui régulièrement. Thornburgh était un grand consommateur de cocaïne, et il était extrêmement impliqué dans les activités secrètes de la CIA - notamment dans le Projet Monarch. Il croyait profondément aux vertus du contrôle de l'esprit, non seulement pour le dressage sexuel et les opérations du gouvernement, mais aussi pour les sports. En tant qu'amateur passionné de base-ball, Thornburgh avait beaucoup de choses en commun avec Reagan, Danté et Lasorda.

     

    J'avais donné des conférences sur l'Analyse de l'Écriture manuscrite à bord du Norway, le bateau de croisière de la compagnie NCL (ma couverture pour les opérations secrètes) en 1987, et Thornburgh ainsi que son ami Jim Zerilla, le dénicheur de talents du club de base-ball les Chicago Cubs étaient dans l'assistance. Par la suite, Zerilla m'a offert un emploi à la Commission du base-ball pour analyser l'écriture de leurs joueurs de base-ball susceptibles d'être "des millions de dollars en herbe" avant de les engager. Thornburgh a expliqué que cet emploi ne pouvait pas être compatible avec mon planning. Néanmoins, nous nous sommes rencontrés à plusieurs reprises au cours de la croisière, toujours pour des rapports sexuels, mais nous avons aussi discuté affaires.

     

    Mon esprit programmé contenait un "ordinateur pour le base-ball" qui avait été créé pour Reagan, et qui était utilisé par beaucoup de gens dont Thornburgh, Lasorda, Danté, et Zerilla. Il était bourré de statistiques du genre de celles auxquelles ils s'intéressaient: les codes, les clés, les déclics et les gestes de certains joueurs de base-ball qui étaient sous contrôle de l'esprit. Zerilla et Thornburgh étaient en croisière, en route pour la République

     

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    Dominicaine, vers la ferme du contrôle de l'esprit pour le base-ball de la CIA, afin de sélectionner de nouveaux esclaves. Ils parlaient sur un ton animé à propos de la perspective de gagner d'importantes sommes d'argent en misant sur des jeux truqués. J'étais au courant depuis des années que beaucoup de joueurs professionnels, notamment les Dodgers de Lasorda, étaient sous contrôle de l'esprit et que des mécanismes étaient déclenchés pour les amener àgagner ou à perdre selon les paris et les préférences de leur propriétaire. Les Dodgers, l'équipe de base-ball qui était le "le passe-temps américain favori" de Reagan ont gagné continuellement, y compris les séries mondiales au cours de son gouvernement. La Mafia était impliquée dans le truquage des paris, et des informations étaient passées à certains d'entre eux grâce à Thornburgh et aux autres, telles qu'elles avaient été glanées à partir de la programmation de mon "ordinateur pour le base-ball". (4)

     

    À ce jour, je ne sais pas avec certitude qui a été l'instigateur de la chirurgie esthétique à laquelle j'ai été soumise de force, mais peu après avoir rencontré Reagan et Danté, on a prévu pour moi des implants mammaires. On l'avait peut-être fait pour la pornographie. C'était peut-être la préférence de Reagan. J'ai tendance à croire que c'était une combinaison des deux et qu'on l'avait ordonné du moment que mes seins ne donnaient plus de lait. Dans le premier film porno commercial que Reagan avait ordonné à Danté de produire à St Thomas, aux îles Vierges américaines, mes seins étaient encore sensibles et gonflés à cause de l'insertion des implants de silicone.

     

    Mon apparence n'a pas été la seule "amélioration" que j'ai subie après avoir rencontré Reagan. Aquino et moi, nous avons été appelés à Washington pour revoir la programmation de ma mémoire centrale de base afin d'annuler le contrôle du sénateur Byrd pour des raisons de sécurité. Depuis que Reagan avait reçu une balle, il prenait des précautions supplémentaires pour assurer sa sécurité, ce qui incluait d'indiquer à Aquino la manière dont il voulait que je sois programmée. À la grande consternation d'Aquino et à son grand embarras, Reagan admirait le rôle occulte que ce lieutenant-colonel de l'armée de terre jouait dans l'utilisation des traumatismes pour le contrôle de l'esprit, car il concordait avec la promotion publique de la religion que Reagan avait lancée. Reagan déclarait qu'il croyait que les masses étaient plus faciles à manipuler en se servant de leur religion, comme c'était le cas des esclaves sous contrôle de l'esprit comme moi.

     

    Alors que Reagan recevait Aquino à Washington, il lui a demandé de porter ses vêtements rituels noirs lors d'une réception de la Maison Blanche pour renforcer les superstitions déterminantes de quelques diplomates d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud. Aquino avait l'air ridicule aux yeux de ses pairs. Ils savaient que le rôle joué par Aquino était seulement un masque pour la guerre psychologique, mais le fait de se présenter déguisé à la Maison Blanche leur a donné l'impression qu'Aquino croyait en sa propre façade. Aquino a rendu à Reagan la monnaie de sa pièce. Quelques minutes avant que je sois prostituée à Reagan ce soir-là, Aquino m'a ordonné de rentrer dans une pièce voisine fermée où il a très rapidement eu des rapports sexuels avec moi. Quand il a eu fini d'éjaculer, il m'a donné une tape sur le derrière et il m'a dit d'une manière irrespectueuse, "Rapporte ça au Patron."

     

    Auparavant, ce jour-là, Reagan avait donné des instructions à Aquino sur la manière de me programmer conformément à la programmation "circulaire" décrite dans les vidéos qui disent "Comment faire". "Programme-la", avait dit Reagan, en parlant de moi comme si j'étais un objet, "selon le numéro un. J'aime le numéro un. C'est le premier, c'est le meilleur, et il facilite la confiance - comme quand on dit: "j'ai gagné"." J'ai observé Aquino lui lancer le regard intellectuellement écœuré qu'il réservait à quiconque avait le courage de lui faire une suggestion, mais il a modéré sa réaction en accordant de la considération à sa demande. Du moment que les vidéos qui disent "Comment faire" présentaient la sixième révolution pour "allumer les feux de l'enfer" en matière de sexe, personne ne soupçonnerait que ma programmation sexuelle avait été faite selon la première révolution. Cela demanderait quelques modifications de ma programmation initiale, mais Aquino était emballé par l'idée. En me programmant selon les instructions de Reagan, Aquino serait à même de procurer à Reagan une protection supplémentaire grâce à laquelle tout programme dans lequel je pourrais être engluée serait immédiatement remplacé par le numéro un de Reagan aussi vite que je le verrais. Cette mesure de sécurité efficace a mis Byrd en fureur la première fois qu'il m'a vue échapper instantanément à son contrôle en présence de Reagan.

     

    (4) De n'avoir plus été dans le circuit depuis ma délivrance ne m'a pas empêché de "prédire" les vainqueurs selon les préférences politiques: depuis la victoire de l'équipe des Texas Rangers de George Bush Junior jusqu'à celle des Toronto Blue Jays pendant l'agitation politique au Canada au sujet de l'ALENA. (Ndt: Accord de libre-échange nord-américain)

     

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    En outre, Reagan examinait comment Aquino pourrait se servir de moi dans diverses installations de l'armée et du gouvernement pour fournir des "Démonstrations interactives de Contrôle de l'Esprit" sur les "derniers progrès en matière d'entraînement" en montrant la diversité de ma programmation en tant que "Mannequin présidentiel". Reagan disait que les Démonstrations interactives pourraient "sensibiliser nos jeunes militaires aux prodiges du phénomène de contrôle de l'esprit." Par "interactives", on voulait dire que ma programmation sexuelle serait utilisée pour "éveiller leur intérêt et les y verrouiller (lier)." Après tout, "divertir les troupes est une vieille tradition américaine." Aquino a fait la programmation, et Reagan a commencé à prendre des dispositions pour les démonstrations - ce qui m'a ramenée dans les parages de Dick Cheney. Cheney agirait sur moi en qualité de "chef" pour les Démonstrations interactives de Contrôle de l'Esprit et les autres opérations secrètes à partir de ce moment.

     

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    CHAPITRE 10 LE "CHEF" DICK CHENEY ET
    LES "DÉMONSTRATIONS INTERACTIVES DE CONTRÔLE DE L'ESPRIT" DE REAGAN

     

    Veuillez noter ceci: Afin de préserver l'intégrité de mes expériences telles qu'elles sont documentées en utilisant des détails précis et photographiques, j'ai rapporté les événements et les citations tels qu'ils se sont produits en réalité. Je vous prie d'excuser tout langage choquant ou grossier, mais c'est de cette manière que Cheney s'est lui-même présenté.

     

    J'assistais à un autre cocktail à la Maison Blanche où, comme d'habitude, on m'avait prise à l'écart pour une réunion et on m'avait escortée vers un grand bureau. Là, Reagan et Cheney prenaient leurs cognacs "d'avant cocktail", et les joues de Reagan étaient déjà rougies. Il était pressé et il m'a rapidement expliqué le but de la réunion.

     

    "Tu es le genre de fille qui pourrait maintenir un homme sur les rangs. (Il faisait allusion à mots couverts au rang du personnel militaire avec qui on m'avait forcée à avoir des rapports sexuels.) C'est pourquoi je t'ai choisie pour visiter quelques bases de l'armée de l'air avec le colonel (Aquino) et pour démontrer à nos jeunes qui sont au service du pays ce à quoi est entraîné un Mannequin présidentiel, une sorte de démonstration "interactive". Mais tu devras passer une audition pour le rôle." Reagan a vidé son verre et a désigné Cheney d'un geste alors qu'il marchait à grands pas vers la porte, en ajoutant, "Fais ce qu'il te dit. Il est ton chef."

     

    Cela faisait huit ans que j'avais été chassée comme du gibier et brutalisée par Cheney dans le Wyoming, et apparemment il voulait voir comment ma programmation avait progressé avant de consentir à m'utiliser dans les "Démonstrations interactives de Contrôle de l'Esprit" de Reagan. Il m'a saisi brutalement par les cheveux et m'a jetée sur un fauteuil de cuir noir, en me rabattant la tête en arrière sur le haut accoudoir clouté. "Auditionne ici", grogna-t-il. Depuis la dernière fois que je l'avais vu, j'avais subi la programmation de l'homme en fer-blanc duMagicien d'Oz, à laquelle il a accédé pour satisfaire son gros pénis épais. Il a mis ses mains sur ma mâchoire tandis qu'il disait, "Bientôt tu vas nous ronronner comme une machine bien huilée. Toutes tes parties mobiles pivotent et glissent sur leur embase. Fond dans mes mains. Je vais te tenir la mâchoire pour l'empêcher de glisser tandis que tu t'échappes par une fenêtre dans le temps." Il m'a ensuite secoué la mâchoire jusqu'àla déboîter, et a brutalement assouvi ses instincts dans ma gorge.(1)

     

    Tandis qu'il allumait sa cigarette, j'ai lentement repris suffisamment mes esprits pour réaliser que je souffrais. L'arrière de ma tête me faisait mal pour avoir été fortement poussé contre les grosses têtes de clou du fauteuil, et j'ai lentement relevé la tête. Mon propriétaire, le sénateur Byrd, venait juste d'entrer et il s'est rendu compte que Cheney avait déjà terminé "l'audition". En faisant allusion à l'action de compartimenter ma mémoire grâce à la haute tension d'un pistolet assommant, Byrd lui a demandé, "Est-ce que tu l'as fait frire?"

     

    Cheney, trop sur de lui comme toujours, a répondu, "Elle ne peut pas avoir baisé tout Washington." (indiquant ainsi que de toute façon personne ne me croirait, même si j'en arrivais à ce point et que je parle.) Cheney a éteint sa cigarette et a dit en sortant par la porte, "Ça marchera avec elle. Dis à Ronnie que ça marchera."

     

    Quand Byrd a vu que mes lèvres saignaient, il a traité Cheney de "fils de pute" à voix basse, étant donné que ces lésions pourraient m'empêcher d'accomplir d'autres missions qui étaient prévues pour moi. Byrd a touché mes lèvres tuméfiées avec le doigt et il en a goûté le sang (ainsi que Cheney) plusieurs fois. Ensuite il m'a donné une grande claque en travers du visage, ce qui a réaligné ma mâchoire mais m'a fait couler plus de sang sur le menton. Il a pris une boîte de mouchoirs en papier sur le bureau et me l'a jetée dessus, le coin

     

    (1) Ma mâchoire est définitivement endommagée à cause de Cheney. J'ai un trouble temporo-mandibulaire chronique.

     

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    me heurtant le front. "Essuie-toi. Tu viens juste de commencer. Je veillerai à ce que tu aies ce que tu mérites."

     

    Heureusement pour moi, Byrd avait des motifs pour revenir au cocktail officiel et n'avait pas le temps de me brutaliser davantage. Mon visage était meurtri, ma bouche déchirée, et je sentais que ma gorge était déchirée et élargie. J'ai eu des difficultés pour avaler pendant quelque temps, et je ne pouvais plus parler. Je n'étais certainement pas en état de retourner au cocktail, et les agents de sécurité m'ont escortée dehors.

     

    Avant que je puisse quitter Washington, Byrd a mis sa menace àexécution et il m'a organisé une rencontre avec Cheney dans une chambre bleue située dans une partie de la Maison Blanche si reculée que "personne ne pourrait entendre mes hurlements et mes gémissements." Mais de toute façon Cheney avait mis en œuvre le thème de type Oz "Silence" qui me conditionnait tandis qu'il se mettait à m'agresser sexuellement d'une manière brutale.

     

    "Byrd m'a dit que tu as besoin d'une bonne correction. Mais je ne suis pas certain de l'instrument que tu préfère, aussi je les ai tous apportés." Cheney avait disposé sur le lit une cravache, un fouet, et un chat-à-neuf-queues. Il m'a battue avec force et rapidit&eacute, comme s'il se libérait de ses tensions plutôt que de savourer ma douleur comme Byrd le faisait. J'ai repris connaissance alors que Cheney glissait un oreiller sous mon cou, me déplaçait en me tirant par les cheveux, et me penchait la tête en arrière. Mon instinct de survie s'est manifesté quand il s'est placé au-dessus de ma tête. J'espérais le satisfaire avant qu'il ne redevienne mortellement brutal. Mais il a rapidement sorti son pistolet à cocaïne liquide, m'a aspergéla gorge, puis s'est mis à devenir violent. À un certain moment il m'a tiré la tête de côté et m'a demandé, "Était-ce une dent?" et il a grimacé en montrant les dents. Il était impératif que je ne le touche pas avec mes dents parce que, selon les instructions de la programmation d'Aquino, je serais passible de mort si l'une de mes dents était jamais sentie par quelqu'un. Cheney savait que cela faisait partie de ma programmation et il s'en servait souvent pour me manipuler. J'ai recommencé à "assouvir ses pulsions comme si ma vie en dépendait, parce que, bien entendu, c'était le cas." C'est une autre ligne de programme d'Aquino que Cheney connaissait et utilisait. Lorsqu'il a eu assouvi ses besoins, il s'est effondré et s'est endormi. On m'avait donné pour instructions de partir immédiatement parce que Cheney ne voulait absolument pas m'avoir près de lui quand il dormait (certaines personnes bien informées disent qu'il est paranoïaque), et j'ai commencé à m'habiller. On m'a escortée dehors.

     

    En prévision des "principes de fonctionnement" des Démonstrations interactives de Contrôle de l'Esprit de Reagan, j'ai subi un grand nombre de programmations de la part d'Aquino aussi bien que de celle de Cheney. Cheney élaborait les procédures tandis qu'Aquino s'acquittait des détails de la programmation et exécutait la démonstration avec moi dans diverses installations de l'armée et de la NASA.

     

    Reagan voulait que les démonstrations comprennent toutes les programmations décrites dans les films qui expliquent "Comment faire", les programmations supplémentaires inculquées depuis que les vidéos avaient été faites, l'administration de drogues quand c'était approprié, et les rapports sexuels selon les instructions d'Aquino avec qui que ce soit, quel que soit le nombre de ceux qui assistaient àla conférence. La "note" personnelle de Cheney concernant ces démonstrations était de m'avoir programmée pour me donner à moi-même des secousses électriques à l'intérieur du vagin avec un aiguillon cylindrique à haute tension pour le bétail - certainement l'exemple d'un contrôle absolu de l'esprit.

     

    J'étais couramment escortée bras dessus bras dessous "dans le style d'Oz" par deux agents jusqu'au bureau du rez-de-chaussée de Cheney au Pentagone. Quelquefois Byrd m'y accompagnait. D'autres fois Cheney me faisait traverser le bâtiment, en particulier si nous allions à ses quartiers personnels dans les "Bâtiments-dortoirs". Le bureau de Cheney était doté d'un mobilier en cuir noir, d'un énorme bureau marron en désordre, de massives étagères de livres, et d'un sablier qu'il utilisait toujours conformément à la programmation de type Oz, pour me rappeler que ma vie était en jeu sous ses ordres. En tant que SPM programmée, (Ndt: SPM (syndrome des personnalités multiples): personne qui souffre de ces troubles.) je n'avais aucune

     

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    notion du temps. Le sablier était pour moi un moyen visible de voir « mon temps s'épuiser » et d'en comprendre vraiment le concept.

     

    La première fois que je m'y suis présentée, Cheney a fouillé dans le désordre sur son bureau, a pris un papier et a commencé à lire:

     

    "Numéro un. Je ne suis PAS ton ami, et je ne veux pas te voir à moins que je ne te donne l'ordre de te présenter ici. Numéro deux. Exécute les ordres du Colonel (Aquino), car c'est la voie hiérarchique. Ce qu'il t'ordonne de faire, c'est un ordre qui vient de moi. Suis-le à la lettre, comme si ta vie en dépendait, parce que, (il a levé les yeux et il a grimacé malicieusement en montrant les dents) bien entendu, c'est le cas." Ses yeux froids se sont vissés dans les miens alors qu'il se promenait vers le devant de son bureau. "Des questions?"

     

    Je savais qu'il "n'était PAS mon ami", mais il m'avait déjà "vue" d'un point de vue sexuel à d'autres occasions. J'étais perplexe et j'hésitais. Bien que je gardais le silence, Cheney a senti mon hésitation et il est devenu furieux. Il s'est levé face à moi, m'a tapoté le sternum avec son doigt et a hurlé, "Ne PENSE même pas à remettre en question ce que je te dis! Il n'y a pas de questions quant à ce que je fais, ce que je pense, ou ce que je dis, parce que je suis absolument au-dessus des questions - surtout les TIENNES!! Tes ordres sont clairs. Alors sors d'ici! J'ai du travail!"

     

    Au cours des trois années suivantes, le lieutenant-colonel Aquino de l'Armée des États-Unis m'a utilisée pour les Démonstrations interactives dans de nombreuses installations de l'Armée de Terre, de la Marine, de l'Armée de l'Air, et de la NASA à travers les États-Unis selon le plan de Reagan et les ordres de Cheney. Le nombre des gros bonnets qui étaient admis dans le secret des démonstrations variait entre trois à la fois et une vingtaine. En fin de séance, Aquino les "persuadait" toujours de se mettre en rang tandis que j'étais forcée à pratiquer des actes sexuels sur ordre avec chacun d'eux. Les groupes les plus importants étaient physiquement pénibles, tandis que les groupes les plus petits exigeaient souvent une modification non-réglementaire de la prestation, telle que la révélation des perversions ayant trait à la zoophilie de Reagan. La vaste batterie de "commutations" de mes personnalités qu'Aquino incorporait dans les démonstrations, et l'énorme quantité de décharges de haute tension et de tortures que l'on me faisait subir, me laissaient épuisée et physiquement ravagée pendant plusieurs jours après chacune des Démonstrations interactives de Contrôle de l'Esprit de Reagan.

     

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    CHAPITRE 11 "PAPA" PHILIP HABIB

     

    L'agent secret (de la CIA) qui était mon contact, Alex Houston devait donner une représentation avec la chanteuse de musique country Loretta Lynn au Playboy Club d'Atlantic City, au New Jersey, au printemps de l'année 1985, et il faut admettre qu'il ne voulait pas que je sois là pendant la représentation. Il m'a expliqué qu'après son spectacle, il avait l'intention de "se déguiser en carotte pour servir de repas aux hôtesses du club (déguisées en lapin)" et que je ne ferais que le gêner. Mais je devais y aller pour travailler pour la Maison Blanche avec une autre sorte de "lapin". Reagan s'était arrangé pour que je rencontre son attaché personnel, Philip Habib (aujourd'hui décédé), qui jouait toujours le rôle codé du Lapin blanc d'Alice au Pays des Merveilles pour les esclaves soumises au contrôle de l'esprit. Houston n'avait plus d'autre choix que de me prendre avec lui une fois les ordres arrivés.

     

    L'agent secret de la CIA Ken Riley, le néonazi pédophile qui faisait fonction d'organisateur de tournées et de manipulateur pour le contrôle de l'esprit du Projet Monarch pour Loretta Lynn, était l'ami le plus intime d'Alex Houston. Riley prenait souvent des dispositions par l'intermédiaire de l'agent artistique commun de Loretta et de Houston pour nous faire voyager tous ensemble - en particulier lorsque cela concernait des opérations secrètes du gouvernement comme ce concert pour le Playboy Club. La carrière de chanteuse de Loretta et ses liaisons politiques avec les opérations secrètes de la CIA ont toujours été synonymes. Riley l'a escortée de nombreuses fois pour la faire rentrer ou sortir de la Maison Blanche pendant le gouvernement Reagan. En dégénérant naturellement, cela a conduit Riley à jouer le rôle de mon manipulateur « de rechange » puisqu'il revenait souvent de Washington avec des ordres qu'il devait me donner ou qui me concernaient. Houston et Riley partageaient beaucoup de choses : les opérations secrètes de la CIA, les intérêts dans la musique country, le contrôle de l'esprit par les néonazis et par le gouvernement américain, les méthodologies du Projet Monarch, la pornographie de domination d'esclaves, (1) la cocaïne et les activités pédophiles. Kelly et la jeune fille de Riley étaient souvent filmées ensemble dans des positions pornographiques et elles ont subi les violences sexuelles de Houston et de Riley (2) en même temps à de nombreuses reprises.

     

    Cette excursion à Atlantic City m'a fourni une occasion de parler avec Loretta pendant que son mari, Mooney, Riley et Houston se retrouvaient pour leurs affaires. Loretta et moi, nous avions tellement de choses en commun que les moments que nous passions ensemble avaient été restreints depuis la fois où nous nous étions rencontrées à Minneapolis, au Minnesota en 1981 et que nous avions discuté des brimades que nous subissions (3). Pendant que nous étions seules dans la loge de Loretta au Playboy Club, nous avons discuté sur une grande diversité de sujets, depuis la maternité jusqu'à la Maison Blanche. Nous avons parlé de Reagan par rapport à son rôle de Magicien d'Oz, mais la plupart du temps nous récitions les éloges habituels que nous étions entraînées à dire. Nous avons parlé de la musique "préférée" de Reagan, écrite par Air Supply et qu'il nous avait procurée à toutes les deux par l'intermédiaire de Riley. Les enregistrements d'Air Supply sur les thèmes codés de la NASA et du Projet Monarch étaient devenus comme un "souffle vital" pour nous deux conformément à l'intention de Reagan, ce qui avait verrouillé notre dévouement programmé envers lui. Nous avons discuté de la récente réception d'Inauguration à laquelle Loretta avait assisté à la Maison Blanche. (J'étais au courant qu'elle y avait donné un divertissement car Houston avait transmis à Riley des informations relatives à son récent voyage au Panama pour rencontrer le dictateur panaméen et agent secret de la CIA Manuel Noriega afin que Riley remette ces informations à Reagan au cours de la réception d'Inauguration.)

     

    Loretta et moi, nous faisions spontanément des commutations de personnalités car nous les déclenchions mutuellement par inadvertance en utilisant le langage codé commun auquel nous étions habituées. Nous avons discuté de sujets interdits y compris de Noriega et de Byrd jusqu'à ce que

     

    (1) Riley possédait plusieurs esclaves supplémentaires.

     

    (2) Riley, tout comme mon père, Wayne Cox, ainsi que plusieurs autres, reste apparemment à l'abri de poursuites judiciaires pour ses crimes contre l'humanité et contre les enfants, puisque c'est considéré comme une question de "Sécurité nationale" d'après l'Amendement Reagan de 1984 à la Loi de Sécurité nationale.

     

    (3) J'ai encore la note manuscrite de Loretta qui a provoqué notre conversation interdite, et j'espère qu'un jour Loretta obtiendra sa part de vérité et la tranquillité d'esprit qui accompagnent la réhabilitation.

     

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    Riley et Houston nous aient attrapées et nous aient séparées comme si nous étions une paire de sales gosses. J'en ai appris plus que je n'étais censée en savoir sur Loretta alors que nous étions à Atlantic City, mais on ne m'a jamais laissé une autre chance de lui parler aussi librement.

     

    Cette excursion à Atlantic City était à usage multiple, ce qui n'était pas rare pour les opérations du gouvernement auxquelles j'étais forcée de participer. Je devais assister à l'aéroport à une importante transaction de cocaïne impliquant Noriega, remettre un message à Philip Habib relatif aux Contras, ainsi qu'un autre, programmé en moi par Habib en réponse à Reagan; j'avais aussi les aspects "divertissement" de la musique country et je devais me prostituer à Habib selon les instructions de Reagan.(4)

     

    Alors que le soleil se couchait sur Atlantic City, Houston a activé la programmation de type Oz du Projet Monarch qui était utilisée pour les opérations secrètes de haut niveau, et il m'a fait habiller en conséquence. Je portais de vrais et de faux diamants pour indiquer mon rôle professionnel de "Mannequin présidentiel", des rubis pour indiquer ma personnalité dédiée à la prostitution programmée selon le type Oz et des émeraudes pour indiquer mes affaires de drogue programmées selon le type Oz. Cela donnait à mon ou à mes contacts les indices matériels qui leur permettaient de savoir sous quel mode de fonctionnement je me trouvais à ce moment-là. J'ai rarement porté les trois indices en même temps, mais ils étaient certainement de mise dans cette opération avec Habib. Houston m'a mené le long du front de mer sur la passerelle de planches vers le casino de l'hôtel où je devais rencontrer Habib, en marchant comme l'épouvantail d'Oz et en chantant, "Suis la Route pavée de Briques jaunes."

     

    Houston m'a fait monter par les escaliers mécaniques complexes de l'hôtel vers les salles réservées à ceux qui jouent gros jeu, où Habib était en train de jouer aux cartes. Le garde, à la porte, n'a pas laissé passer Houston, et on m'a envoyée toute seule à la table d'Habib. Lorsque je me suis approchée, Habib s'est appuyé contre le dossier de sa chaise pour m'écouter pendant que je récitais en langage codé d'Oz, "Je suis vraiment venue de si loin pour vous voir. Oncle Ronnie vous a envoyé quelque chose."

     

    "Qu'est-ce que ça peut bien être?" a-t-il demandé d'une voix forte tandis qu'il me lorgnait et qu'il gloussait. Je ne pouvais pas répondre car j'étais soumise àun programme contraignant. Il m'a donné la clé de sa chambre et m'a attiré près de lui tandis qu'il me chuchotait d'une manière hypnotique, "Prends la clé. Mets-la dans la serrure. Fais-la tourner. Ouvre la porte, et passe à travers une fenêtre dans le temps." Les autres joueurs, à la table d'Habib, s'impatientaient, et je suis vite sortie de la salle de jeu.

     

    Lorsque je suis arrivée dans la chambre d'Habib, deux de ses gardes du corps ont accédé à ma programmation. "En parlant à la manière du Patron", je me suis mise à réciter le message de Reagan. Des dispositions avaient été prises pour que les deux gardes récupèrent le lendemain matin une assez importante cargaison de cocaïne qui devait arriver dans un petit avion militaire "en cuivre". Houston et moi-même, nous monterions alors à bord de l'avion et nous volerions vers le District fédéral de Columbia où j'achèverais ma part de cette opération.

     

    Quand Habib est arrivé, il m'a fait entrer dans la chambre de la suite et a commencé à se déshabiller, ne gardant que son caleçon, ses chaussettes et ses fixe-chaussettes. En faisant allusion à un film porno récent de Danté dans lequel j'avais tourné, il a dit, "J'ai aimé ta culotte de tennis froissée..." Il m'a ensuite lancé un ours en peluche rose et une culotte froissée qui ressemblait à celle de la tenue de tennis en m'ordonnant, "Mets-la." J'ai obéi. Il m'a lancé un chat en peluche pour enfant sur les oreillers et m'a expliqué, "Ce petit chat va empêcher ce Chaton (en me pointant du doigt) de hurler. Nous allons jouer à Tweedle Dee et Tweedle Dum." (Jeux sado-maso.) Habib ressemblait physiquement aux personnages violents d'Alice au Pays des Merveilles, surtout avec son caleçon. Le fou rire contrôlé qui est monté dans ma gorge aurait seulement intensifié ses sévices s'il n'avait (heureusement) été refoulé par la terreur tandis qu'il commençait d'attacher des liens en grosse corde aux quatre colonnes du lit. Sur son ordre, j'ai rampé sur le lit et je me suis allongée sur le ventre tandis qu'il me ligotait si serré que j'en étais étirée. Il a poussé le chat en peluche sous ma

     

    (4) Au cours de la déprogrammation, j'ai pu retrouver cette information bien plus vite que ce n'aurait été le cas si Houston n'y avait pas accédé auparavant, à l'encontre de la politique du gouvernement, et dans son propre intérêt personnel.

     

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    bouche, puis il est entré en moi brutalement par derrière et a dit, "Viens vers Papa." La douleur intense que j'ai ressentie alors qu'il me sodomisait brutalement était surpassée par un pistolet assommant à haute tension avec lequel il m'a donné des secousses à maintes reprises pour créer les mouvements saccadés pervers et les contractions des muscles du rectum qu'il désirait. Je me suis assez vite évanouie àcause de l'effroyable haute tension de son pistolet assommant. Il était presque trois heures du matin lorsque je suis sortie en trébuchant par la porte avec le chat en peluche à la main, avec la nausée, désorientée, et en souffrant à l'extrême. La fraîche brise de l'océan m'a aidée à me ranimer tandis que Houston me ramenait au Playboy Club.

     

    Houston savait que j'avais été programmée avec un message pour Reagan que je devrais remettre le lendemain matin à Washington. Comme d'habitude, il s'est tout de suite mis à y accéder. Son minutage rapide lui permettait tant bien que mal de percer les codes programmés ou non par chocs électriques (conçus pour s'assurer que l'information reste refoulée) et d'accéder à l'information. Houston gardait une trace écrite de tous les messages auxquels il était capable d'accéder (avec aussi des photos et des pièces comptables) pour en tirer profit personnellement et dans une intention de chantage ultérieur, au cas où il aurait besoin de se protéger. Dans ce cas précis, je soupçonne que, vu les activités de Houston au Panama, vu les conversations que j'ai surprises entre lui et Riley, et vu ce dont je me souviens des messages auxquels il accédait, son but dans l'extraction de ces informations résidait dans ses bénéfices personnels dans des transactions peu respectables avec Noriega. J'ai compris plus tard que c'était ce genre de transactions qui avaient fini par contribuer à la chute de Noriega provoquée par la CIA.

     

    Le matin est arrivé avant qu'on ne me permette de dormir, et je me sentais épuisée et « en train de planer » tandis que j'attendais sur le bord du trottoir que les gardes du corps d'Habib viennent nous chercher, Houston et moi, pour nous prendre à l'aéroport. Un petit avion militaire était garé dans une zone interdite clôturée au moment où nous sommes arrivés à l'aéroport. Les deux gardes du corps ont mené leurs affaires et ont rapidement chargé dans le coffre les ballots de cocaïne comme prévu. Houston et moi, nous sommes montés à bord de l'avion et nous avons volé vers Washington, où j'ai remis à Reagan le message d'Habib. Les numéros de transaction bancaires se sont avérés plus tard être un numéro de compte aux îles Caïmans.

     

    Philip Habib était directement impliqué dans diverses Opérations de la DIA et de la CIA auxquelles j'ai été forcée de participer durant les gouvernements de Reagan et de Bush. Bien que Dick Cheney conservasse son rôle en étant mon chef pour ces Opérations, Habib dirigeait mes actes en ce qui concernait les "Relations diplomatiques" internationales. Cheney orchestrait les événements depuis son bureau, alors qu'Habib agissait sur le terrain en tant qu'attaché de Reagan.

     

    Les Opérations suivantes, intégralement consignées du point de vue de ma seule expérience, impliquent très probablement d'autres aspects dont je ne suis pas au courant. À la manière typique de la DIA ou de la CIA, des informations limitées à "ce que vous avez besoin de savoir" engendraient des situations du type "la main gauche ne sait pas ce que fait la main droite." Néanmoins, les objectifs criminels globaux de l'Opération Pigeon voyageur et de l'Opération Le Jeu du Coquillage, documentés ici-même, n'en sont pas modifiés.

     

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    CHAPITRE 12 OPERATION PIGEON VOYAGEUR

     

    ...

     

    La réputation du Prince Bandar Ben Sultan pour le sexe et les drogues était très connue à Nashville. Mais je tiens une bonne partie de mes informations se rapportant à ses activités de l'une de mes plus proches amies du Projet Monarch. C'est la fille d'un artiste et on la prostituait régulièrement à Sultan quand il était en ville, ce qui arrivait souvent.

     

    Quand Cheney en a eu fini avec moi, Byrd m'a escortée à la Maison Blanche pour voir Reagan, qui m'a aussi mise en garde au sujet du Prince. Reagan était conscient du fait qu'Habib m'avait activée sexuellement avec le Roi Fahd, et il nous a bien fait comprendre que mon rendez-vous programmé avec le Prince Bandar ne devait pas inclure le rapport sexuel habituel.

     

    Reagan plaisantait en présence de Byrd, "Les oiseaux (Ndt: jeu de mots entre bird, oiseau en anglais et le nom de Byrd) peuvent bien être mangés par un Chaton, mais pas les Pigeons voyageurs. Les Pigeons voyageurs ont un goût infect." Byrd s'est mis à rire. Reagan a continué, "Les Pigeons voyageurs ont un seul but. Transmettre des messages. Tout au long de l'histoire, les dirigeants mondiaux se sont transmis des messages entre eux au moyen de pigeons. Des messages qui ont décidé du cours des événements qui ont changé le cours de l'histoire. Les Pigeons voyageurs sont fidèles et dévoués à leur tâche, ils volent au-delà des mers, et cependant ils ne s'arrêtent jamais assez longtemps pour ne serait-ce qu'étancher leur soif - n'accordant aucune considération à leurs propres besoins. Quand un pigeon est lâché, il prend la route directe vers sa destination. Dévoué pour remettre les messages précis sur lesquels l'histoire a été fondée. C'est pourquoi, même Noé comptait sur un pigeon pour traverser les mers et ramener un message d'espoir. Il est de votre devoir d'attacher un message supplémentaire au Pigeon voyageur - un message de paix, de notre patrie à la sienne: Celui du Président des États-Unis au Roi Fahd d'Arabie saoudite... (Omis en raison de ramifications internationales.)"

     

    Byrd était visiblement inspiré par le discours. J'ai été littéralement sauvée par le gong d'une autre récitation ennuyeuse et interminable que Reagan venait juste d'inspirer à Byrd lorsque Cheney m'a téléphoné pour que je repasse à son bureau. C'était encore le matin et Cheney s'était montré très occupé, pressé et irritable lorsque je l'avais vu juste un peu plus tôt. J'avais le cœur gros en prévoyant que je devais m'attendre à la brutalité physique et sexuelle que la mauvaise humeur de Cheney incitait normalement. J'étais tout de même soulagée d'échapper à la torture du concours de "peinture de tableaux" dans lequel Byrd et Reagan allaient s'embarquer comme l'expérience me l'avait appris. J'ai été soulagée quand mon escorte m'a laissée au bureau de Cheney lorsque j'ai remarqué que son humeur massacrante avait considérablement changé.

     

    "Je crois comprendre que vous m'avez donné l'ordre de me présenter ici, Monsieur." Cheney a levé les yeux de son bureau où il fouillait dans les papiers et réglait les derniers détails avant de quitter son bureau.

     

    "Assieds-toi", ordonna-t-il. "On vient juste de me dire que la phase Génie-dans-la-Bouteille de l'Opération "Faire-naufrage" est terminée et j'ai l'intention de faire sauter un ou deux bouchons de ma réserve pour célébrer son heureuse conclusion. J'ai du temps libre et je veux que tu te joignes à moi. On est en train de préparer les bâtiments-dortoirs..." Cheney, qui pensait apparemment à quelque chose, est allé à la porte et a dit au type qui m'avait escortée, "Assure-toi qu'il y a des Gaufrettes du Pays des Merveilles dans les bâtiments-dortoirs." Il s'est dirigé vers son bureau, a décroché le téléphone et a dit, "moi, je me tire" dans le micro et il a brutalement raccroché. Je suis sortie par la porte à la suite de Cheney, nous avons tourné à droite plutôt qu'à gauche en sortant de son bureau et nous avons marché vers ses quartiers personnels désignés sous le nom de bâtiments-dortoirs. C'était décoré dans le style western de Cheney en bruns et en marrons clairs, avec du mobilier en cuir. Il n'y avait pas de nourriture (peut-être quelques cacahuètes cachées quelque part), mais plein de bouteilles d'alcool.

     

    J'avais le vagin qui saignait et qui était enflé, le bas de ma chemise était plein de sang, et j'avais mal au ventre profondément à l'intérieur lorsque mon escorte est enfin venue me chercher le lendemain matin de bonne heure. Rester autour de Cheney pendant qu'il dormait était une erreur aussi mortelle que

     

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    de lui retirer ses vêtements ou de le contredire - c'était interdit. Cette fois il a violé ses propres règles, et ne m'a même pas punie pour cela quand le matin est arrivé. Il avait passé tellement d'heures à boire de l'alcool et à se servir de son énorme pénis comme d'une arme d'assaut qu'il est sorti peu de temps avant l'arrivée de mon escorte. Alors que j'entrais dans le hall, je me suis pliée en deux de douleur. Mon escorte s'est adressée à Cheney et lui a fait remarquer, "Bon Dieu, Cheney!"

     

    Cheney a levé la tête et lui a répondu fièrement en mangeant la moitié de ses mots, "Maintenant tu sais pourquoi on l'appelle "Dick"." (Ndt: jeu de mots entre le prénom de Cheney, "Dick", et le mot anglais "dick" dont la traduction est "bite".)

     

    De retour au Tennessee, mon gynécologue payé par la CIA, qui savait que j'étais sous contrôle de l'esprit, a couvert comme d'habitude ceux qui me faisaient subir des sévices sexuels et m'a fait une ordonnance pour les enflures et la douleur. Je souffrais encore et j'étais toujours malade d'avoir été exposée à Dick Cheney, à ses tortures par la haute tension et à ses rapports sexuels brutaux lorsque Houston m'a conduite à la boîte de nuit Stockyard de Nashville pour mon rendez-vous avec le prince Bandar Ben Sultan.

     

    Une serveuse m'a guidée vers la table de l'ambassadeur d'Arabie Saoudite où il était en train de boire avec le maire Fulton (1), le shérif Thomas (2) et le chef de la police métropolitaine Joe Casey (3). Je me suis approchée de lui et je lui ai dit, "S'il vous plaît, monsieur (Oz), j'ai reçu l'ordre de vous remettre un message du pentagone. Il ne doit plus y avoir de parties de cheval (jeux érotiques). Nous devons passer aux choses sérieuses." Cela fit rire tout le monde autour de la table. J'ai poursuivi, "Mon message est bref et j'ai seulement besoin que vous quittiez votre dîner pour me consacrer un peu de votre temps."

     

    Le visage du prince s'est fait plus grave et nous avons quitté la table. Il a touché le bras de la serveuse et elle a indiqué une porte de l'autre côté du hall qui donnait accès à une pièce inoccupée. Nous sommes restés à l'intérieur de la pièce, et j'ai vite remis mon message secret de Pigeon:

     

    "Le Pigeon voyageur (un avion de l'Armée de l'air) prendra son envol... et tiendra sa promesse (le chargement convenu) tandis que toutes les opérations (à la fois bancaires et de distribution) seront obtenues par les voies diplomatiques désignées (Habib). Votre bonus, un sachet de pure et trois de coupée, vous attend. Le président des États-Unis donne sa parole au roi Fahd:... 

     

    Il m'a dit que son chauffeur me rejoindrait dehors en face du Stockyard et m'a donné pour instructions de mettre la cocaïne à l'arrière. Je suis sortie de l'immeuble pour rejoindre Houston à la voiture afin de pouvoir livrer la cocaïne. Une limousine blanche rallongée s'est arrêtée en face du Stockyard ; les agents de la police métropolitaine affectés au chef Casey gardaient la zone, et on a transféré la cocaïne dans le siège arrière de la limousine du prince. Houston et moi, nous avons immédiatement quitté la zone. Mon rôle dans l'Opération Pigeon voyageur était terminé.

     

    (1) Richard Fulton et sa banque ont fait l'objet d'une enquête fédérale à partir de 1991.

     

    (2) Fate Thomas purge actuellement sa peine dans un pénitencier fédéral pour corruption et extorsion.
    (3) Qui a récemment fait l'objet d'une enquête fédérale pour corruption.

     

    Page 144

     

    Traduction par Daniel Maury pour les ÉDITIONS NENKI©. 

     

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