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➤ Sur la « sexualité hautement perverse » de certaines élites américaines…
- L’ouvrage "A sexual profile of men in power", constitue une source très riche d’informations intéressantes sur les déviations sexuelles. Cette étude se fonde sur plus de sept cents heures d’interviews de call-girls de luxe de la côte Est des États-Unis. Contrairement à d’autres chercheurs spécialisés dans ce domaine, les auteurs étaient ici moins intéressés par la personnalité des prostituées que par les préférences et habitudes de leurs clients. Parmi ceux-ci se trouvaient d’éminents représentants du domaine politique, du monde des affaires, de la loi, et de la justice des États-Unis. Les interviews révélèrent qu’une très petite minorité de ces clients ne recherchaient qu’un rapport sexuel. La plupart d’entre eux trouvaient leur intérêt dans diverses pratiques érotiques déviantes pouvant être qualifiées de « sexualité hautement perverse ». Les demandes de bondage, de fouet, et d’autres formes de torture, étaient en fait très courantes. […] Parmi les pratiques payées au prix fort et fréquemment demandées, la « douche dorée » et la « douche brune », consistaient à se faire uriner ou déféquer dessus dans un contexte sexuel. Selon les comptes-rendus des call-girls, après que l’expérience sadomasochistes et scatologique ait atteint son point culminant avec l’orgasme, un grand nombre de ces hommes extrêmement influents et ambitieux régressaient à un stade infantile. Ils voulaient être tenus dans les bras, téter les seins des prostituées, et être traités comme des petits bébés. Ce comportement contrastait bien sûr très profondément avec l’image publique que ces hommes avaient essayé de projeter dans leur vie quotidienne. - Stanislav Grof, Pour une psychologie du futur, Éd. Dervy 2009, p. 246-247
Source : https://trianglenoir.info
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