• ➤ Dissociation & Cerveau : La neuroimagerie révèle les traumas de la petite enfance

    Les Affreux bientôt acculés devant leurs IRM cérébrales et celles de leurs victimes ?!...

     

    Dissociation ESPT : La neuro-imagerie pourrait valider les traumas de la petite enfanceLes revues spécialisées françaises ont-elles relayé ces informations cruciales en matière de victimologie ? Où en est la recherche francophone concernant le lien entre psycho-traumatologie, états dissociatifs et neurologie ?

     Medicalxpress.com publiait le 25 septembre 2020 un article intitulé : "Une nouvelle étude de neuroimagerie sur les symptômes dissociatifs révèle les blessures traumatiques de l'enfance". (Laura Neves - McLean Hospital)

    Les traumatismes peuvent provoquer ce que l'on appelle des symptômes dissociatifs comme de l'amnésie, une expérience hors du corps, une sensation d'engourdissement émotionnel, etc, pouvant aider les gens à faire face. L'intensité et la récurrence de ces symptômes peuvent toutefois avoir un impact négatif sur la capacité d'un individu à fonctionner.

    Une équipe dirigée par des chercheurs de l'hôpital McLean (Harvard Medical School) a découvert que les analyses d'imageries cérébrales peuvent révéler des changements dans les connexions entre différentes parties du cerveau liées aux symptômes dissociatifs d'un individu. Les résultats, qui ont été publiés dans The American Journal of Psychiatry, pourront être utiles pour développer les traitements thérapeutiques.

    Dans cette étude, les chercheurs ont adapté une nouvelle technique (...) aux tests habituels d'imagerie par résonance magnétique sur un échantillon de 65 femmes ayant des antécédents de maltraitance infantile et de stress post-traumatique (...) Les résultats ont montré que les mesures relatives à certaines connexions entre différentes parties du cerveau, étaient en corrélation avec les symptômes dissociatifs chez ces femmes.

    La neuroscientifique Lauren A.M. Lebois, directrice de la neuroimagerie dans le Programme de recherche sur les troubles dissociatifs et les traumatismes de l'hôpital McLean, a déclaré :

    "Nous approchons de plus en plus de l'identification d'une 'empreinte' de dissociation dans le cerveau, pouvant être utilisée comme un outil de diagnostic objectif."

    "À l'avenir, une fois que les mesures basées sur le cerveau auront atteint des niveaux élevés de sensibilité, nous pourrons utiliser ces évaluations chez les personnes étant incapables de parler efficacement de leurs symptômes - ou dans des situations telles que les procédures judiciaires réclamant des preuves objectives corroborantes."

    Lauren Lebois ajoute que l'existence des symptômes de troubles dissociatifs est souvent mise en doute et que les gens sont rarement interrogés à ce sujet là... Elle a déclaré :

    "Ce doute, dans la communauté médicale mais aussi non-médicale, alimente un cercle vicieux. Les nouvelles générations de cliniciens ne sont pas éduquées sur ces questions là ; ces symptômes sont mal compris, stigmatisés et sous-diagnostiqués. De plus le financement n'est pas une priorité dans ce domaine médical. Par conséquent, les personnes qui souffrent de ces troubles dissociatifs causés par un traumatisme infantile n'ont pas accès aux services de santé mentale. C'est un problème éthique MONDIAL. Des enfants sont maltraités ou négligés, puis s'ajoutant à cette injustice, ils ne peuvent pas recevoir de traitements qui les aideraient en tant qu'adultes."

    Cette étude pourrait aider à résoudre ce problème en montrant que les symptômes dissociatifs peuvent être mesurés objectivement dans le cerveau ;

    RENDANT AINSI VISIBLES CERTAINES BLESSURES INVISIBLES DES TRAUMATISMES DE L'ENFANCE.

    "Nous espérons que ces preuves biologiques seront particulièrement convaincantes concernant la légitimité de ces symptômes traumatiques."

    Une prise de conscience et une acceptation accrue des symptômes de troubles dissociatifs pourra motiver les victimes à demander de l'aide, les médecins à fournir des soins adéquats et les assurances/mutuelles à couvrir les traitements. Une meilleure compréhension de la biologie des troubles dissociatifs peut également apporter de nouvelles stratégies thérapeutiques. (...)

    Source : https://medicalxpress.com/news/2020-09-neuroimaging-dissociative-symptoms-reveals-wounds.html

    Traduction MK-polis

    Extraits du livre MK :

    Dissociation & Cerveau : La neuroimagerie révèle les traumas de la petite enfanceIl serait intéressant de passer au scanner cérébral certaines de nos "élites" pour voir l'état de leur complexe amygdalien et de leur hippocampe, des structures du cerveau qui peuvent actuellement prouver grâce à nos outils scientifiques qu'il y a eu de profonds traumatismes chez la personne. Des études ont en effet révélé que ces structures du cerveau avaient un volume significativement plus petit chez les personnes qui ont subi de graves traumatismes, notamment chez ceux qui souffrent d'un trouble dissociatif de l'identité. Cette connaissance neurologique concernant la variation des volumes de l'hippocampe et de l'amygdale en relation avec de graves traumatismes pourrait par exemple servir à valider des témoignages de victimes disant avoir subi les pires atrocités, mais étant incapables d'apporter un récit cohérent.

    Comme nous l'avons vu, le système judiciaire discrédite systématiquement tout témoignage dérangeant relatif à des abus rituels, en mettant en avant l'état mental "perturbé" du témoin, donc "non fiable" et par conséquent ne pesant aucun poids dans la balance de notre justice... Pourtant une IRM cérébrale pourrait prouver et certifier qu'il y a bien eu un grave impact traumatique chez cette personne, d'où le fait qu'elle est dans un état l'empêchant d'expliquer clairement et chronologiquement son vécu. Suite à un tel examen médical validant le fait qu'il y a bien eu de profonds traumatismes entraînant de sévères troubles dissociatifs, il faudrait par conséquence étudier de plus près les déclarations de la personne afin de mener une enquête sérieuse. Au lieu de cela la justice s'en remet à des pseudos experts des "faux souvenirs" non formés en psychotraumatologie : le dossier est ainsi très vite refermé...

    C'est une question compliquée, mais le constat est que le Réseau s'applique à faire de la rétention d'informations concernant les avancées scientifiques en matière de psychotraumatologie et de toutes ces études neurologiques récentes liées à l'impact que peuvent avoir les traumatismes sur le cerveau humain. Ceci afin que ces informations ne puissent pas être mises en avant d'une manière officielle dans les cours d'assises pour défendre efficacement les victimes. En effet, si les universités de médecine ne forment pas (ou très peu) les étudiants sur toutes les découvertes récentes en matière de psychotraumatologie et des processus dissociatifs, il devient très difficile pour un avocat de faire venir à la barre une personne pouvant expliquer clairement et scientifiquement ces choses là... Quand à demander à la justice d'ordonner des scanners du cerveau pour prouver qu'il y a bien eu de sérieux traumatismes, c'est toutes les institutions verrouillées qui font ici obstacle.

     

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