• ➤ Conte initiatique Luciférique : La Poupée Lucinda

    La Galerie du Lapin Blanc vous présente aujourd’hui une série de lithographies de l’artiste italienne Nicoletta Ceccoli. Empruntes d’une certaine poésie, ses œuvres mettent en scène des petites filles aussi innocentes qu’effrayantes, plongée dans un monde totalement surréaliste de type Alice au Pays des Merveilles… Un mélange d’innocence et de perversion, d’angélisme et de démonisme, composant ainsi une œuvre dont l’esthétique pourrait être qualifiée de Gnostique, dans le sens où Bien et Mal semblent se combiner dans ce qui pourrait être qualifié de « cauchemar bienveillant »

    ➤ Conte initiatique Luciférique : La Poupée Lucinda

    « Une fille cache des secrets »

    C’est sous la forme d’un conte, non pas féérique, mais luciférique, que nous allons découvrir le « voyage contre-initiatique » de Lucinda à travers cette série de lithographies… Rêve, cauchemar ou réalité, Lucinda nous révèle par ses dessins symboliques, le processus qu’elle a traversé… La plupart de ces productions ont pour point commun le damier noir et blanc, un graphisme de dualité sur lequel évolue la petite fille… Ce pourrait-il être une référence maçonnique ? Difficile à dire car l’aspect graphique et esthétique du damier est souvent utilisé pour du remplissage efficace.

    ➤ Conte initiatique Luciférique : La Poupée Lucinda Cela dit, la présence récurrente de cette dualité symbolique est une chose, mais lorsque l’œuvre affiche également de manière récurrente la symbolique de l’Œil unique, l’Œil d’Horus cher aux initiés des loges, alors on peut penser que Lucinda transmet quelques clés permettant d’identifier la nature du processus qu’elle traverse…

    Notons que Lucinda est pleinement consciente du combat spirituel découlant du péché originel… Le Serpent est là… Lucinda sera-elle pervertie, ou aura-t-elle le dessus sur lui ?

    Lucinda semble hantée par d’étranges visiteurs, tantôt tentaculaires, tantôt armés de dard, de langue sifflante ou de cornes baveuses… rodant et s’intéressant à elle… Un pedobear bleu s’engage sur le pavé mosaïque tandis qu’elle se cache derrière la porte… L’interprétation est subjective et osée… mais attendons voir la suite…

    Lucinda serait-elle victime de sévices sexuels lors des visites nocturnes de ces inquiétantes figures ? La petite ne peut pas mettre des mots sur ces choses-là… par contre elle peut dessiner certaines représentations symboliques portant à croire qu’à un si jeune âge, elle est déjà sexualisée… et surtout victime…

    Le processus est enclenché et la petite Lucinda ne peut que subir les assauts répétés sans pouvoir s’évader… à moins que ?…

     

    Vous l’aurez deviné, le seul moyen pour Lucinda d’échapper à la violente réalité : c’est de se dissocier…

    ➤ Conte initiatique Luciférique : La Poupée Lucinda

    Lucinda se représente encore et encore d’une manière dédoublée, fractionnée, flottant dans un autre monde, inerte dans un nid de serpents ou subissant le dard de l’abeille chère aux franc-maçons… Des diablotins cornus emportent son âme on ne sait où lorsqu’elle est dissociée et hors de son corps… Les démons sont toujours dans la place lorsqu’un enfant bascule d’une dimension à l’autre.

    Qui dit protocoles dissociatifs, dit programmation… et cette série explicite ne manque pas d’y faire référence…

    En effet, Lucinda➤ Conte initiatique Luciférique : La Poupée Lucinda semble être une énième victime de programmation MK-Monarch. Toute la symbolique est présente dans ses dessins… le papillon, encore et encore. Lucinda ira même jusqu’à se représenter comme une petite fille dont le cœur de chair aurait été remplacé par une mécanique lors d’une obscure chirurgie magique… La voici à présent chosifiée et vendue comme une vulgaire poupée MK « à la peau douce ».

    Hasard ou coïncidence ? De l’art ou du maçon ?

    Intitulée « Une fille cache des secrets », cette image hautement symbolique représente la fin du processus de programmation, l’aboutissement du « voyage contre-initiatique » de Lucinda…

    Nous la voyons, inexpressive, vêtue d’une robe rouge, assise au milieu du pavé mosaïque noir et blanc. Autour d’elle, la présence de 12 petits masques représentant ses personnalités alter interchangeables. Elle tient entre ses mains le Treizième masque… chiffre symbolique s’il en est au niveau Biblique, le chiffre 13 symbolise également la mort à soi-même et à la matière pour accéder à un plan supérieur d’existence… Aurait-elle subi le rituel de mort et renaissance initiatique ? Nous remarquons que Lucinda est ici couronnée de deux cornes signifiant son état de possession résultant de son fractionnement traumatique. Un fille cache des secrets, d’autant plus lorsque des murs amnésiques cloisonnent ses mémoires…

    Le but du Serpent est de pervertir au maximum la petite Lucinda, pour la rendre semblable à lui : rebelle et blasphématoire, adepte du Non Serviam. Plus tard, si elle reste fidèle à la Famille, elle lui sera très utile dans son agenda… où chaque poste clé de ce monde déchu est prédestiné à ces enfants de la loge…

    Les programmations semblaient profondes et perverses, mais par on ne sait quel miracle ! Oh Lucinda finira par s’émanciper de ce Serpent l’ayant mordu depuis le plus jeune âge… Ici elle se représente triomphante : alléluia ! Elle terrasse l’ennemi, le Dragon, le Serpent, et brise ainsi toutes les programmations ayant cadenassé son esprit depuis le plus jeune âge.

    À présent, fraîchement déprogrammée et baptisée au Nom de Jésus-Christ, sous la bienveillance de Saint Michel Archange, Lucinda autrefois initiée malgré elle à la fausse lumière non-divine, décidera d’être renommée… Marie-Christine.

    ➤ Conte initiatique Luciférique : La Poupée Lucinda

     

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  • Commentaires

    1
    Angela
    Mardi 18 Octobre 2022 à 21:25

    Il semblerait malheureusement qu'il soit possible que le dragon ici embroché ne soit pas forcément le symbole du vil serpent luciférien vaincu mais bien plus de son jeune animal totem représentant la part vive, le feu incarné, de son âme... et la voilà représentée en âme éthérée, blanche, ayant tué sa part d'humanité, son jeune sang de dragonnette à tout jamais en-volé ?

    2
    Maud
    Mercredi 16 Novembre 2022 à 08:46

    Mouais, bon. Je ne suis pas du tout certaine que l'autric.e (je plaisante) désire se présenter - ou présenter son personnage - comme une victime. Il est bien plus probable selon moi qu'il s'agisse de revendication. Ce qui m'incite à le penser, c'est d'une part l'exposition de Saint-Etienne subventionnée par la DRAC (!), organisée par deux "artist.e.s" taré.e.s, pardon transgres.s..iv;e.s, et qui présentait des "oeuvres" du même tonneau "parc.e qu;e l'enfanc.e est un espac.e qu'il nous plaît de subvertir (sic)", d'autre part le symbolisme - damier noir et blanc, etc. - est trop bien maîtrisé. Ce sont des codes conventionnels inintelligibles au vulgum pecus et qui ne fonctionnent qu'entre tordus. Autrement dit, pour moi, ici, les tordus parlent aux tordus. Le dragon rouge est un symbole du féminisme alchimique, et le tuer signifie stopper les menstrues. Ca fait partie du champ sémantique des cintrés. Aucun rapport avec Lucifer ou je ne sais quoi.

      • Mercredi 16 Novembre 2022 à 19:45

        Merci pour votre commentaire, en l'occurence ce "conte luciférique" (et la petite Lucinda) est une histoire que j'ai inventé visant à vulgariser le MK, en m'appuyant sur les créations de cette femme. Difficile de savoir quel est son moteur artistique (ce qui la motive et ce qui l'inspire, la part de conscient et d'inconscient, etc).

        Cdlt 

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