Un fort indicateur que les sociétés secrètes élitistes ou guerrières existent depuis le néolithique est la découverte récurrente de preuves d’anthropophagie (cannibalisme) et de sacrifices humains, généralement dans des grottes isolées et loin des lieux de vie habituels. Il y a suffisamment de preuves de cannibalisme dans les sociétés celtiques pour indiquer qu’il s’agissait probablement de pratiques rituelles. L’exemple archéologique le plus frappant a été la macabre découverte à l’intérieur de la grotte de Byci Skala dans la région de Bohême en République Tchèque. Y ont été retrouvées d’abondantes offrandes sous formes de pots, de céréales, d’animaux… mais il y a été également découvert les restes de 40 personnes, principalement des femmes, dont la tête, les mains ou les pieds, avaient été coupés. Un crâne humain a été retrouvé au fond d’un chaudron, tandis qu’un autre avait été sculpté pour servir de récipient. 

Extrait du livre de l'anthropologue Brian Hayden « Shamans, Sorcerers and Saints »

Note 1: Il ne s’agit pas ici de faire du voyeurisme morbide, mais de montrer que ces pratiques rituelles païennes de sacrifices humains  sont une réalité (souvent occultée) ; pouvant expliquer certains témoignages actuels relatifs aux crimes rituels pratiqués par certains groupes sectaires (sociétés secrètes).

Note 2: Il semblerait qu'il y ait débat et que les éternels experts des lumières (cette fois dans le milieu archéologique/anthropologique) contestent la thèse du sacrifice humain en prétendant qu'il s'agissait de simples enterrements et tombeaux. Tout comme il existe une guerre de la mémoire, il existe une guerre historique : rien de nouveau sous le soleil !