• Programmation mentale en Europe

     

    Interroger les "états de personnalité" : 

    Bien que ce soit un trouble psychologique confirmé à cent pour cent,
    TPM/TDI reste controversé aux yeux du public ( pour ceux qui en ont déjà
    entendu parler). Il est vrai que le TDI est un trouble complexe. Mais c'est
    en grande partie le résultat d'un manque d'information, et si certains des
    arguments politiquement corrects sont démontés, les véritables raisons
    sous-jacentes à la controverse deviennent tout à fait simples.
    D'abord, les TDI sont intrinsèquement liés aux abus les plus extrèmes
    sexuellement et psychologiquement sur des enfants. Dans 97 à 98
    pourcent des cas de TDI,les victimes disent avoir été abusées
    sexuellement depuis leur jeune age. Il n'est pas rare pour des patiens à

    TDI de donner des détails sur des abus qui sonnent si bizarres,
    effrayants et énormes que, quelles que soient les preuves , cela prendrait
    un certain temps et répétitions pour qu'un individu moyen acceptent cela
    comme étant possible. Les réseaux protégés de maltraitances et tortures
    sur enfants impliquant des individus bien connus seraient un exemple
    primaire de cela.

    La seconde raison est que ces réseaux sont protégés par ceux impliqués,
    qui ont apparament le pouvoir de faire en sorte que chaque petite
    information sur ces troubles apparaissent dans le domain public. En plus,
    un assez petit mais très influent groupe de "sceptiques", organisés autour
    de la fondation états unienne False Memory Syndrome Foundation
    (FSMSF)
    , ont réalisé une contre attaque depuis le début des années 90
    quand les rapports sur des abus rituels devinrent un peu trop répandus
    . Ce groupe a fait tout ce qui est en son pouvoir pour convaincre le
    public et la communauté des psychologues que les TID étaient créés par
    des psychologues incompétents. A cause d'une façon incorrecte de poser
    les questions, ces psychologues auraient insérés des "faux souvenirs"
    dans l'esprit de leur patient. Bien que plus d'une douzaine de membres de
    la FMSF aient été accusés d'abus sur enfants eux-mêmes, se soient
    prononcés en faveur de la pédophilie, ou aient un passé dans les
    recherches de contrôle mental pour tout un tas d'agences de
    renseignement, pratiquement aucun média n'a ressenti le besoin de
    le faire remarquer. Comme on pouvait s'y attendre, les partisans allemand
    et belges de cette fondation FMSF n'ont pas pu resister de tenter de
    discrediter X1 avec des tactiques de manuels de désinformation.
    Mais même si les partisans de la FMSF ont essayé de brouiller les pistes
    d'une certaine façon, tous les manuels de psychologie font une distinction
    claire entre les TID et la schizophrénie. Cette dernière est caractérisée par
    des idées délirantes, des hallucinations et un manque de sentiment
    d'identité. Les différents états de personnalité d'une personne souffrant
    de TDI, cependant, ont tous une identité propre, et bien que leur mémoire
    n'est pas à cent pour cent précise et qu'il reste une possibilité de
    manipulation, ces états de personnalité ont vécu quelque chose de
    traumatisant qui est réellement arrivé à cette personne. Un court article
    sur le site internet de Merck, une grosse compagnie pharmaceutiques,
    donne un des meilleurs résumés de ce qu'est le trouble de désordre de
    l'identité :

    "Le TID apparait comme étant un [d'autres sources disent que les TDI sont
    assez rares]. On peut le trouver chez 3 à 4% des personnes hospitalisées
    pour d'autres troubles de santé mentale et dans une minorité mesurable
    de personne dans les centres de traitement de la toxicomanie.
    Cependant, certaines autorités [la FMSF] pense que beaucoup de cas de
    ce trouble reflètent l'influence de thérapistes sur des personnes
    suggestibles..."

    "Le TID semble être causé par l'intéraction de plusieurs facteurs.Il s'agit notamment d'un stress énorme; d'une capacité de séparer les souvenirs,
    les perceptions ou l'identité de la conscience de quelqu'un; d'une
    développement psychologique anormal, et d'une protection et d'une
    nourriture insuffisantes pendant l'enfance. Entre 97 et 98% des adultes
    avec un trouble dissociatif de l'identité disent avoir été abusés durant leur
    enfance..."

    "Certains symptomes peuvent refleter l'intrustion d'expériences passés
    dans le présent. Par exemple, la tristesse peut indiquer une dépression
    coexistante, ou cela peut être du au fait qu'une des personnalités vit à
    nouveau des émotions associées à des malheurs passés...Les personnes
    ayant ce trouble sont enclins à se blesser eux mêmes. Ils peuvent se livrer
    à l'auto-mutilation. Beaucoup tentent de se suicider."

    "Certaines des personnalités de la personne sont conscientes
    d'importantes informations personnelles, alors que d'autres ne le sont
    pas. Certaines personnalités semblent savoir et intéragir avec une autre
    dans un monde intérieur élaboré. Par exemple, la personnalité A peut être
    conscient de la personalité B et sait ce que fais B, comme si elle observait
    le comportement de B; la personnalité B peut, ou non, être consciente de
    la personnalité A..."

    "Comme leurs personnalités intéragissent entre elles, les personnes avec
    un TDI disent entendre des conversations internes et les voix de leurs
    personnalités commentant leur comportement ou s'adressant à elles [à ne
    pas confondre avec des hallucinations]. Elles font l'expérience de
    distorsion du temps, avec des éllipses temporelles et des amnésies..."
    "Les personnes souffrant d'un trouble dissociatif de l'identité peuvent ne
    pas être en mesure de se rappeler ce qu'ils ont fait ou tenir compte des
    changements dans leur comportement. Ils se réfèrent souvent à eux
    mêmes par « nous », "il" ou "elle". Alors que la plupart des gens ne se
    rappelle pas grand-chose des 3 à 5 premières années de leur vie, les
    personnes souffrant d'un trouble dissociatif de l'identité peuvent avoir une
    amnésie pour la période entre 6 et 11 ans."

    X1 souffrait de tous les symptomes décrit ci-dessus, et plus encore. Elle
    dit combien d'états de personnalité ont toujours le même âge qu'à leur
    création, ou comment son écriture diffère selon l'était qui était actif.
    Comme cela est évident du fait de ses antécédents de violence extrême,
    ces symptômes ont commencé à un âge précoce. Son proxénète n'a non
    seulement pas été surpris quand il a rencontré pour la première fois les
    états de personnalités de X1, en fait il les cultivait.

    "Plus que jamais, j'ai découvert qu'il me manquait de temps. j'ai été à
    l'école, eu de bonnes notes, j'ai même connu plusieurs camarades de
    classe qui me parlait, mais d'une certaine façon tout cela s'était déroulé
    sans moi.C'était comme si quelqu'un d'autre prenait le dessus dès que les
    portes de l'école se refermaient derrière moi. Comme si la Ginie maltraitée était mise de coté jusqu'à ce que Tony se tienne à nouveau
    dans mon lit ou à la porte de l'école. La Ginie maltraitée était difficilement
    consciente de l'école et de la vie de famille, l'autre Ginie ne semblait pas
    présente durant les abus, et donc vivait 'normalement'."

    "Cela avait toujours été comme ça. A Knokke, chez ma grand mère, les
    adultes s'étaient rendu compte que je parlais aux voix dans ma tête, que
    je changeais rapidement d'humeur, ou même que je commençais à parler
    avec une autre voix ou accent. Bien que je n'avais que 5 ou 6 ans, je
    compris que quelque chose comme ça était bizarre et n'était pas permis.

    J'ai aprris à cacher mes voix, mes autres 'moi'. Après ce qui était arrivé à
    Clo, les voix, et le sentiment bizarre que j'étais parfois menée par les voix
    internes (personnes ? - sic) devint plus fort. Après l'initiation, je ne
    résistais plus aux voix. J'étais heureuse de disparaître dans le néant, et
    seulement reprendre conscience quand Tony était là. La douleur semblait
    plus supportable. "

    "Tony était le seul adulte qui comprit que quelque chose n'allait pas dans
    ma tête. Il ne devint pas fou à propos de cela, mais il le cultivait. Il me
    donnait différents noms: Pietemuis, Meisje, Hoer, Bo. Les noms devinrent
    lentement une part de moi. La chose étrange était que s'il mentionnait un
    nom, l'humeur qui correspondait au nom était immédiatement appelée.

    Pietemuis (petite souris) devint le nom de la petite fille qu'il ramenait à la
    maison après l'abus - une fille effrayée et nerveuse qu'il pouvait
    réconforter en lui parlant d'une façon bienveillante et paternelle.

    Meisje (fille) était le nom de la partie de moi qui appartenait uniquement à lui.
    S'il m'abusait dans mon lit tôt le matin, par exemple, ou s'il n'y avait
    personne autour de nous. Hoer (pute), le nom de la partie de moi qui
    travaillait pour lui.

    Bo, la jeune femme qui s'occupait de lui s'il était saoûl
    et avait besoin qu'on veille sur lui."

    "'Maintenant tu me laisse m'occuper de ça,' disait-il quand je lui
    demandait avec curiosité pourquoi il me donnait tant de noms, 'papa Tony
    te connais mieux que tu ne te connais toi même.' C'était aussi vrai."

    Parmis la centaine d'états de X1,se trouvaient Kenny, un jeune état qui
    avait affaire à certaines des pires tortures; Stone, un des plus durs qui
    répondait à Tony et pouvait contrôler ses peurs; et Moon, née pour faire
    face avec un extrême sang froid.

    Malgré plusieurs années avec un psychiatre, X1 souffrait toujours
    énormément de TPM/TDI quand elle contacta pour la première fois la
    cellule d'enquète de Neufchateau en septembre 1996. Il fallut du temps
    avant que ses interrogateurs, Patriek De Baets et Philippe Hupez,
    commencent à comprendre comment travailler avec elle, mais à la fin,
    témoigner se révela être la façon la plus productive de réintégrer l'esprit
    de X1.

    Ce fut un process long et extrèmement stimulant cependant,
    et pas seulement pour X1. Parfois, les longs silences et les attaques de
    panique rendaient presque fou les enquêteurs. Un exemple de l'une des séances d'entrevue:
    "...Meisje [fillette] est assise sur le rebord de la fenêtre, saturée de
    douleur et de tristesse. Elle sent la présence d'autres victimes si bien
    qu'elle peut presque les toucher avec ses pensées. Frissonnante, elle
    rampe contre la boiserie de la fenêtre et se serre contre elle comme si elle
    veut disparaître en elle .. Patriek [De Baets] est debout à côté d'elle,
    appuyé contre le rebord de la fenêtre.

    'Quelles sont les filles dont tu te souviens toujours, fillette ?' demanda-t-il,
    prononçant par coïncidence son nom [de l'état actif, "Fille"].

    'Vero, Mieke, Clo, Noelle, Chrissie...' dit-elle de façon fluide, car elle se
    souvint de chaque visage, chaque enfant.

    Patriek était perplexe. Après une audition si difficile, tout d'un coup, il
    entendait son témoignage, avec la voix d'une jeune fille, donner une série
    de noms qui le rendit silencieux.
    'Sont elles toujours en vie?'

    Meisje [fillette] leva ses épaules.

    'Certaines oui, je pense. D'autres non.'...

    'Qui est mort?' demanda-t-il calmement.

    'Chrissie,' murmurais-je.

    Patriek demanda comment.

    'Ils l'ont brulé.'

    'Où ?'

    'Dans une cave,' murmura-t-elle encore plus silencieusement. Et elle se
    retira au fond d'elle-même, luttant contre l'odeur du liquide qu'ils avaient
    versé sur elle.

    Alors qu'il voulut en demander plus, elle secoua la tête.

    'Je veux rentrer à la maison,' supplia-t-elle. Loin de ces souvenirs
    horribles.

    Mais Chrissie ne sortait plus de sa tête.

    Ses cris, ses appels à l'aide... Tiu [l'enfant assassiné de Regina]. Tout vint
    ensemble cette semaine, comme si le temps était quelque chose de
    maléable, et devenait vivant à nouveau dès que les images étaient
    rappelées.

    Mon fils, que j'avais chéri; Chrissie qui peu après a été horriblement
    punie; les cris dans ma tête. La folie que j'avais ressentie les jours suivant.
    La folie qui avait commencée quand ils... mais je refusais de laisser les
    images venir..."

    " Douleur ? En effet. Cela fait tellement mal que je pouvais seulement dire
    via un détour qui était avec Chrissie ce jour là. Cela fit presque sauter
    Patriek et Philippe au plafond. Devant eux ils voyaient une femme adulte,
    effrayée alors qu'ils devaient communiquer avec Kenny, l'état fortement
    traumatisé, qui était devenu presque autiste après la mort de Tiu et
    Chrissie. Kenny détenait cette information, mais ne pouvait pas
    parler...Têtu, effrayé, fuyant, il a repoussé les questions des agents du
    BOB. Ce n'est que grâce au soutien des autres états, qui écoutaient tout
    du long et se trouvaient près de lui, qu'il a été possible pour Kenny, bégayant et divagant, de raconter son histoire. "

     

    Extrait d'une traduction partielle d'un document anglophone:

    http://www.undovedmind.org/ISGP/articles/dutroux/Belgian_X_dossiers_of_the_Dutroux_affair.htm

     

    disponible ici:

    http://www.scribd.com/doc/36132309/Au-dela-de-l-affaire-Dutroux-Les-dossiers-X-NOSTRAD-traduction