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Abus rituels - Trouble Dissociatif de l'Identité - Mk Ultra Site consacré à l'étude de la programmation mentale par les sectes pratiquant les abus rituels traumatiques sur les enfants

➤ NOYAU DUR #14 ∴ MK-ULTRA Les Enfants dont on ne parle pas !

Toutes ces recherches sur le contrôle mental sont allées bien plus loin que ce qu'a affirmé le Sénateur Ted Kennedy, tout comme le directeur de la CIA de l'époque, Stanfield Turner, qui décrivait le MK-Ultra comme un simple programme d'expérimentation de médicaments et de drogues. Turner déclara le 21 septembre 1977 devant le Sénat : "Nous ne sommes pas en mesure de vous révéler l'intégralité des faits concernant ces activités, nous allons juste vous dire ce que nous savons. Les dossiers que nous avons étudié n'évoquent qu'une petite partie de l'ensemble." Le programme MK-Ultra et ses sous-projets sont donc un véritable puzzle dont beaucoup de pièces ont été détruites ou dispersées.

Voici quelques pièces de ce puzzle démontrant que des enfants ont été impliqués dans ces protocoles de contrôle mental, et que ces abominations continuent de nos jours. Effectivement, la création d’esclaves MK dissociés, c’est à dire la création délibérée d’une personnalité fractionnée composée de multiples alter dans un système programmé, est largement optimisée lorsque le travail débute dès le plus jeune âge, de préférence sur de très jeunes enfants déjà dissociés par les traumas répétitifs.

Sur Wikipédia, les modérateurs relèguent l’implication d’enfants dans le MK-Ultra à une obscure théorie du complot ; il est temps d’y remédier avec cette Capsule de Noyau Dur qui devrait apporter quelques éléments sérieux à ce sujet.

Commençons par citer les sous-projets 102, 103, 112 et 117, qui impliquaient effectivement des enfants, même si le descriptif ne semble pas indiquer qu’il s’agit là d’expérimentations coercitives et traumatisantes. Notons que le sous-projet 117, classé « Top Secret » sont des études interculturelles de la structure familiale et du développement de la personnalité. Nous verrons plus loin que le sous-projet 136 relatif aux facultés extrasensorielles visait à étudier les états dissociatifs, notamment chez des enfants. C’est écrit noir sur blanc.

Une vieille archive de la NBC (Segment3 « The Children and the CIA ») rapporte clairement l’existence du sous-projet 103 impliquant des enfants dès l’âge de 11 ans. Il a été à l’époque rapporté que la CIA visait possiblement à détecter de future recrue voir de potentiels esclaves MK repérés comme dissociés permis tous ces jeunes.

Le psychiatre américain Colin Ross qui s’est procuré 15 000 pages de documents déclassifiés grâce à une loi d’accès à l’information, affirme que des enfants cobayes étaient impliqués dans les expérimentations gouvernementales (LSD, électrochocs, etc). Il a notamment écrit les ouvrages « The CIA Doctors » et « BlueBird, Deliberate Creation of Multiple Personality by Psychiatrists ».

Des enfants ont été soumis à des électrochocs et des prises de LSD durant la période de déroulement du MK-Ultra, notamment sous la houlette de la neuropsychiatre Lauretta Bender. Cette femme a lancé ses premières expériences avec le LSD et les enfants en 1960, au sein de l’unité pédiatrique du Creedmoor State Hospital de New-York. Tous ces enfants âgés de 6 à 11 ans avaient été sélectionnés en raison d’un diagnostic de « schizophrénie ». Les documents ne donnent aucune indication sur le fait que les parents ou les tuteurs légaux des enfants concernés étaient au courant ou consentaient aux expériences. Il ne fait aucun doute que les parents ou les tuteurs n’ont jamais été informés que la CIA avait financé les travaux de Bender. Au fil des ans, plusieurs rapports ont indiqué que de nombreux enfants sujets de Bender étaient soit des « pupilles de l’État », soit des orphelins.

Ce schéma consistant à mettre la main sur des enfants isolés afin de s’en servir comme cobayes se retrouve au Danemark dans un dossier peu connu : celui de dizaines d’enfants soumis à des expériences financées par la CIA pendant aux moins deux décennies. C’est le documentariste Per Wennick, l’une des 311 victimes de ces expérimentations, qui a révélé au grand public ces pratiques iniques dans son documentaire radiophonique intitulé « The Search for Myself ». C’est au sein même de l’orphelinat dans lequel avait été placé Wennick enfant, qu’il a été manipulé à aller subir des examens psychologiques invasifs dans les sous-sols de l’hôpital municipal de Copenhague. Il a alors subi au casque des enregistrements de bruits violents, de cris terrorisant, tandis qu’il était attaché à une chaise et qu’une batterie d’électrodes placées sur tout son corps mesuraient son rythme cardiaque, sa température et son niveau de transpiration. Les petits orphelins subissaient en parallèle des évaluations physiologiques et mentales approfondies. En enquêtant, Per Wennick a découvert que ce projet était le fruit du psychologue américain Zarnoff Mednick qui travaillait notamment sur la schizophrénie. Ses expérimentations sur des orphelins danois visaient à déterminer l’aspect transgénérationnel de la schizophrénie… dans son investigation, Wennick a finit par identifier l’existence d’archives papiers relatives à ces expérimentations sur des enfants, entreposées dans le sous-sol du centre psychiatrique ayant hébergé les expérimentations. Lorsque Wenninck fit une demande pour consulter ces documents, cela alerta et déclencha leur destruction. Il a été découvert que ce projet avait notamment été financé à hauteur de 21 000 $ par le « Human Ecology Fund » faux-nez du MK-Ultra. Notons que le camp d’été MK-Ultra pour enfants rapporté par la NBC ainsi que les expérimentations de LSD sur des enfants dits « schizophrènes » à New-York étaient également financés par ce même « Human Ecology Fund » émanant de « The Society for the Investigation of Human Ecology », une des structures de façade du programme MK-Ultra.

L’étude de la « schizophrénie » semble avoir été un point essentiel de plusieurs sous-projets du MK-Ultra. Il est important ici d’apporter quelques précisions concernant tout d’abord le mot « schizophrénie » qui a été inventé par le psychiatre suisse Eugen Bleuler et qui a eu pour conséquence d’envoyer aux oubliettes les diagnostics de troubles dissociatifs et de personnalité multiple. Le Dr Milton Rosenbaum a écrit un article à ce sujet, expliquant le rôle du terme « schizophrénie » dans le déclin du diagnostic de la personnalité multiple, autrement dit du trouble dissociatif de l’identité.

Nous avons vu que le danois Per Wenninck rapporte que les petits orphelins étaient soumis à des sons stridents et terrorisants, des hurlements, etc, diffusés au casque tandis que l’on mesurait pendant ce temps-là le rythme cardiaque, la température et la transpiration de l’enfant. Nous pouvons penser qu’il s’agissait de détecter si l’enfant avait de bonnes dispositions pour la dissociation. D’autant plus que le chemin de vie de petits orphelins placés s’accompagne souvent de divers traumas pouvant les dissocier et les fractionner. 

Nous pouvons penser que la CIA, sous couvert d’étudier des enfants dits « schizophrènes », ou descendants de parents dysfonctionnels, visait à détecter les sujets déjà dissociés afin de les intégrer à leurs protocoles de programmation mentale, notamment le MK-Monarch. Fritz Springmeier soutient que des milliers d’individus hospitalisés aujourd’hui en psychiatrie pour « schizophrénie » sont des programmés multiples : des victimes ayant développé un trouble dissociatif de l’identité suite à des protocoles de contrôle mental basé sur les traumatismes.

Notons qu’en 1934, aux États-Unis, le Rite Écossais de la Franc-maçonnerie a rejoint la Fondation Rockefeller dans le financement de la psychiatrie génétique et inaugura un programme de recherche sur la schizophrénie : le Scottish Rite Schizophrenia Research Program (SRSRP). C'est à l'hôpital St Elizabeth, Washington DC, qu'était basé à l'époque le SRSRP ; sous la houlette du Dr. Winfred Overholser, un franc-maçon membre important de l’Association américaine de psychiatrie et lié aux expériences de manipulation mentale de l’armée américaine. L'hôpital St Elizabeth étant connu pour avoir plus tard hébergé des expérimentations dans le cadre du MK-Ultra.

Passons maintenant aux témoignages directs de survivantes affirmant que les sévices qu’elles subissaient dès la petite enfance : électrochocs, privations sensorielles, viols, hypnose, conditionnement psychologique ; se faisaient dans le cadre du MK-Ultra.

Deux d’entre elles ont publiquement témoigné le 15 mars 1995 devant la Commission Consultative Présidentielle sur les expériences impliquant l’irradiation délibérée d’êtres humains.

La survivante Claudia Mullen affirme avoir été torturée par un certain Dr Green dans les expériences de contrôle mental de la CIA, de l'âge de 7 ans à l'âge de 24 ans. De 1957 à 1984. La survivante Chris Denicola a dit qu'elle avait été abusée par ce même Dr Green de l'âge de 4 ans jusqu'à l'âge de 14 ans, de 1966 à 1976.

Certaines sources affirment que ce Dr Green pourrait être Joseph Mengele, le tristement célèbre nazi ayant expérimenté la programmation mentale pendant la seconde guerre mondiale ; puis exfiltré par les américains lors de l’opération Paperclip en 1945. Dès le début des années 1950, la CIA et l'armée américaine menaient leurs propres programmes de contrôle mental dont les noms de codes étaient Chatter, Bluebird, Artichoke, MK-Often, MK-Ultra puis le MK-Search, MK-Naomi, MK-Delta et MK-Monarch...

Voici maintenant l’extrait d’un documentaire allemand sur le MK-Ultra (« Die Dressierten Killer », ZDF 2002), rapportant le témoignage d’une américaine, Cheryl alors âgée de 41 ans, affirmant avoir été victime des protocoles MK-Ultra dès l’enfance dans ce qui semblerait être une programmation dite « DELTA », c’est à dire la formation de tueurs.

Carol Rutz, survivante de sévices rituels et de contrôle mental a rapporté avoir été impliquée dans le programme MK-Ultra dès l’âge de 4ans. Auteur du livre « A Nation Betrayed », elle a également participé à une étude internationale sur les abus rituels et le contrôle mental lancée en 2007. Un travail de référence intitulé « Extreme Abuse Survey ». Elle explique que la plupart des expériences sur les enfants étaient menées sans que les parents, le tuteur légal ou les enfants ne soient informés de ce qu’on leur faisait, mais Carol Rutz écrit que dans certains cas comme le sien, les parents étaient parfaitement au courant et fournissaient leurs enfants à l’armée. Dans son cas, elle pense que c’est le trafic de pédopornographie de son grand-père, dont elle était victime depuis toujours, qui a permis à la CIA de l’amener à la mettre entre leurs mains, tout comme Cathy O’Brien. On lui a fait subir des électrochocs, des prises de drogue, de l’hypnose, la privation sensorielle, les traumas pour fractionner sa personnalité, il s’agissait de dissocier la personnalité pour aller plus loin avec les enfants les plus performants dans des projets plus complexes.

En 1999, suite à une demande qu'elle avait faite en raison d’une Loi sur la Liberté de l'Information, Carol Rutz, a reçu trois CD-ROM en provenance de la CIA… à l’âge de 52 ans, elle a enfin reçu les preuves concrètes de toutes ces expérimentations. Ces dossiers étaient restés pendant des dizaines d’années dans les coffres du gouvernement, 18 000 pages de documents déclassifiés concernant les programmes Bluebird, Artichoke et MK-Ultra. Carol Rutz rapporte l’existence du sous-projet 136, présenté comme une recherche et analyse expérimentale de la perception extrasensorielle visant à évaluer la possibilité d’utiliser ces facultés dans le domaine du renseignement. Le document officiel indique noir sur blanc : « En travaillant sur des sujets individuels, une attention particulière sera accordée aux états dissociatifs qui tendent à accompagner spontanément les perceptions extrasensorielles. Ces états peuvent être induits et contrôlés dans une certaine mesure avec l'hypnose et les drogues... Les données de cette étude seront obtenues à partir de groupes d'individus particuliers, comme les psychotiques, les enfants et les médiums... Les chercheurs s'intéresseront particulièrement aux états dissociatifs, à « l’abaissement du niveau mental jusqu’à  la personnalité multiple » de ceux qu'on appelle médiums; et une tentative sera faite pour induire un certain nombre d'états de conscience altérés en utilisant l'hypnose. »

Nous voilà en plein dans la niche « trauma/dissociation et connexion aux autres dimensions » le Noyau Dur traité à ce jour uniquement sur MK-Polis.

Le MK-ULTRA a par la suite dérivé vers des pratiques de plus en plus ésotériques, faisant fusionner programmation mental et pédo-satanisme dans l’obscure projet Monarch, toujours sous les auspices du gouvernement américain. Le projet MK-Monarch est la continuité de toutes ces recherches qui ont donc débuté à la fin de la seconde guerre mondiale. Monarch qui semble être le programme le plus important, est encore classé top-secret et sous couvert de "Sécurité Nationale". Nous trouvons aujourd’hui un certain nombre de témoignages concernant la programmation Monarch, dont celui du survivant Paul Bonacci ici en présence du Sénateur du Nebraska John DeCamp.

Les programmes Bluebird, Artichoke et MK-Ultra ont finit par sortir dans le domaine public après 30, 40 ou 50 ans... Les projets de recherche sur le contrôle mental sont toujours opérationnels, ils ont simplement été déplacés encore plus profondément dans les méandres des institutions gouvernementales, tout en baignant de plus en plus dans l’occultisme et la psychotronique. Les esclaves sous programmation mentale sont d'actualité, vous en avez tous les jours sur vos écrans de cinémas et de télévision...

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