-
➤ Un peu d'art #13 : Oshitoshi Kanemaki
La galerie du Lapin Blanc vous présente les sculptures en bois du japonais Yoshitoshi Kanemaki.
Multiple vous avez dit multiple ?
« ➤ Le Dr Randall Noblitt sur les origines du contrôle mental MK : les rituels initiatiques traumatiques➤ Dissociation / Décorporation "extase" dans la Mystique Kabbaliste - Extraits de "Kabbalah" »
-
Commentaires
2No BaconLundi 14 Octobre 2019 à 14:33Oubli.
Exemple d'auto-portrait du peintre avec dédoublement d'une partie du visage :
https://villelopponen.com/francis-bacon/
Ajouter un commentaire
Il y a aussi le très célèbre, et célébré en ce moment, Francis Bacon. Pour avoir vu une expo il y a quelques années, j'en suis ressorti avec une envie de vomir. Oeuvre puissante ou puissamment malsaine.
C'est surtout des visages et des corps maltraités, déformés, de manière crue, sans distance, une boucherie sur toile.
Il se peint lui-même, et surtout ses amis homosexuels. Bien que athée il est fasciné par la crucifixion (par son côté sanglant), ce qu'il considère comme sa première oeuvre est une triptyque sur le sujet (1944) :
https://www.tate.org.uk/art/artworks/bacon-three-studies-for-figures-at-the-base-of-a-crucifixion-n06171
Autre triptyque en 1965, La Crucifixion où le Christ est suspendu à un croc de boucher :
https://www.guggenheim.org/artwork/293
Rien n'est bon chez le Bacon.
Tout est glauque, la lumière des couleurs n'est présente que pour mettre en valeur l'obscurité des sentiments. Le mal ou la souffrance des corps n'est plus l'absence du bien ou de leur santé mais la norme, c'est le bien qui devient anormal comme une absence du mal. Tout est inversé.
On retrouve cela en musique, chez son ami Boulez notamment, ou l'absence de tonalité redéfini un monde hors sol, sans harmonie. Ou les touches de consonances ne sont là que pour mettre en évidence les dissonances.
Ces artistes contemporains dissocient le vrai, le beau et le bon.
Autre traces de dissociation chez Bacon dans des bouts de visages mutilés qui se dédouble. Le peintre lui-même possède au moins deux faces, une tout-à-fait policé (qui se manifeste lors des interviews, notamment en français) et une obscure, excessif et sauvage (dans sa consommation d'alcool et sa sexualité).
Il n'y a pas de catharsis dans son oeuvre, ou je ne la sens pas, on ne traverse pas la souffrance pour s'en libérer (comme chez Goya par exemple), on la fixe.