Un sujet plus que jamais d'actualité. Les méthodes de contrôle mental basées sur les traumas s'appliquent autant au niveau individuel qu'au niveau des masses.

Le livre de la journaliste canadienne Naomi Klein, La Stratégie du choc : la montée d'un capitalisme du désastre, commence par traiter des méthodes utilisant des chocs psychologiques amenant à une régression du sujet, via électrochocs, privations sensorielles et administration de drogues. Elle décrit les différentes manières d'amener un prisonnier à régresser jusqu'à un état infantile, ce que Naomi Klein appelle un choc psychologique, aussi nommé le "point de rupture" ou la "tabula rasa", le résultat extrême étant l'état de dissociation psychique, voir même l'expérience de mort imminente. Le livre dresse un parallèle entre ce choc et les chocs sociaux, économiques et politiques, qui sont selon l'auteur délibérément utilisés pour permettre la mise en œuvre de réformes économiques néolibérales majeures qui seraient impossibles en temps normal.

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