• ➤ Extrait du livre "L'Amérique en pleine Transe-Formation" - Cathy O'Brien & Mark Phillips

    ➤ Extrait du livre "L'Amérique en pleine Transe-Formation" - Cathy O'Brien & Mark PhillipsExtrait du chapitre 4 intitulé "La vérité et sa conséquence : Justice nous est refusée et c'est nous qu'on poursuit"   ➤ Cathy O'Brien - © Éd. Nouvelle Terre

    Notre arrivée tant attendue au terminal de l’aéroport international de Seattle présageait un nouveau commencement. Cathy semblait être véritablement optimiste quant au fait que Kelly aurait peut-être enfin la chance de guérir bientôt. Je me sentais personnellement bien moins optimiste qu’elle. Mes propres expériences passées et mes "sources sur place" m’avaient appris que les médecins psychiatres du secteur privé de notre pays étaient peu au fait des recherches secrètes du gouvernement américain sur le contrôle de l’esprit. Les seules informations sur le contrôle de l’esprit auxquelles ces médecins avaient accès provenaient des commentaires hystériques que leur livraient leurs patients dérangés. L’hystérie en tant que symptôme de désinformation est dans ce cas hautement contagieuse, et se retrouve de ce fait partout dans les milieux psychiatriques professionnels : la peur et le déni chronique faisaient que la plupart des praticiens affichaient vis-à-vis de moi, de leurs pairs et de leurs patients, toutes les caractéristiques du "syndrome de l’autruche".

    Nous étions en 1990, au début de la dernière décennie de ce siècle et de ce millénaire, et la plupart des médecins psychiatres en restaient au stade du déni quant à l’existence du contrôle de l’esprit. La psychiatrie en tant que science a à peine cent ans d’existence – une discipline qui en est véritablement à ses balbutiements par rapport à d’autres pratiques reconnues de soins.

    Le jeune âge de cette science de la santé mentale et le fait qu’elle s’enracine dans les théories archaïques et mystiques de Freud et de Jung – auxquelles s’ajoute l’inaccessibilité d’informations contrôlées par le gouvernement à propos de ses recherches –, font que le terme "santé mentale" relève pour médecins et patients du pléonasme. Des patients souffrant de troubles dissociatifs que j’ai interrogés font fréquemment référence à cette profession en tant qu’"enfer mental", et à leur soignant bien intentionné en tant que "le violeur". Malheureusement pour toutes les parties concernées, ces cruelles étiquettes sont, dans la plupart des exemples rapportés, conformes à la qualité des soins apportés. Même si je soutiens fermement, en théorie, les pratiques de soins existantes de la psychiatrie qui pourraient être utilisées dans le traitement de victimes du contrôle de l’esprit, je ne vois pas bien comment ces applications pourraient correspondre aux besoins des patients sans une radicale transformation de notre National Security Act {"loi" (N.d.T.)}.

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    Aux environs de 1970, je me souviens avoir été témoin d’un cas "léger" de ce genre. Je regardais l’enregistrement vidéo d’une expérience psychiatrique ULTRA-SECRÈTE concernant un jeune homme dont le cerveau avait été endommagé à la suite d’un grave traumatisme crânien d’un type donné. C’était un malade ambulatoire. Il était incapable de se souvenir de quoi que ce soit, de s’exprimer ou, en l’occurrence, de penser. Son cerveau était toujours en activité, mais son esprit ne l’était plus. À travers l’application d’une combinaison de drogues expérimentales et d’électronique high-tech impliquant des harmoniques, son cerveau fut "ré-entraîné" pour permettre l’émergence de processus élaborés de pensées. Les tissus neuronaux cicatrisés qui inhibaient sa capacité à penser avaient été chimiquement et électroniquement court-circuités. Cette procédure expérimentale était pour moi comme "tirer les fils" du neiman d’une automobile dont on n’a pas la clé. Cette extraordinaire procédure thérapeutique expérimentale et les résultats qui s’ensuivirent ont été soigneusement enregistrés. La cassette de l’enregistrement et les notes du médecin furent placées dans une enveloppe sécurisée pour être acheminées par courrier spécial vers Fort George Meade {base de l’U.S. Army (N.d.T.)} dans le Maryland.

    Ce qui rendit ce cas si mémorable, ce furent les événements qui se déroulèrent immédiatement après. J’entendis malgré moi le médecin qui assistait à l’expérience se plaindre amèrement auprès de sa collègue infirmière que "son" patient d’un pavillon annexe, qui était un "cobaye du DoD" {Department of Defense}, pourrait "probablement guérir" à travers l’application de cette méthode. Ce médecin s’était ainsi plaint de son interdiction d’appliquer ce traitement dernier cri à son patient du fait de son serment au DoD de ne rien révéler. Ce médecin exprimait sa frustration d’avoir été obligé de servir deux maîtres à la fois. Le DoD, étant l’un de ces maîtres, avait tout contrôle sur sa carrière à travers son autorisation d’exercer, sa responsabilité civile et le serment de non-révélation qu’il avait signé. Son second maître n’était autre que ses propres critères éthiques et moraux, sous-tendus par le serment d’Hippocrate qu’il avait paraphé en devenant médecin.

    Ainsi, privée du bénéfice des nombreuses découvertes induites par les recherches du DoD et des technologies qu’il a développées, la médecine psychiatrique en est encore aux courbes d’apprentissage quant à l’établissement de protocoles de soins dernier cri pour les patients. En d’autres termes, les acteurs de la psychiatrie eux-mêmes sont en train de devenir le second groupe de victimes du contrôle de l’esprit/de l’information.

    Le métier de psychiatre connaît aujourd’hui une crise et en est à la classique croisée des chemins entre échec et réussite. Il semblerait que la voie d’une réussite via l’application de technologies actuellement disponibles soit bloquée POUR CAUSE DE SÉCURITÉ NATIONALE.

    Comme conséquence directe, et de la façon dont les secrets de la recherche en psychiatrie par le DoD sont gérés, et des pratiques fédérales de rétention de l’information qui en découlent, les acteurs de la psychiatrie sont sur la défensive vis-à-vis de leurs patients, des tribunaux et, plus récemment, de groupes d’action représentant des intérêts particuliers. Ces groupes lancent contre les professionnels de la psychiatrie des attaques qui visent à les détruire. Des organisations abondamment financées ayant des programmes extrêmement douteux tels que la "False Memory Foundation" (FMF) {Fondation du Faux Souvenir N.d.T.)} et l’Église de Scientologie, ont publiquement dénoncé la profession de psychiatre.

    C’est l’Église de Scientologie qui est apparemment devenue le meneur de cette dénonciation publique de la psychiatrie en tant que profession. C’est à travers un groupe de pression de l’Église pour les Droits de l’Homme, de Washington, D.C., qu’elle a lancé une campagne massive de dénigrement qui s’est accompagnée de nombreux procès contre des laboratoires fabriquant des médicaments sur ordonnance et des médecins psychiatres.

    Les Scientologues croient que L. Ron Hubbard, le fondateur de leur Église, a découvert une panacée contre les maladies mentales fondée sur la modification du comportement. L. R. Hubbard, un écrivain de science-fiction à succès, aurait soi-disant acquis ses connaissances sur le contrôle subliminal de l’esprit lors de son service dans les renseignements de l’U.S. Navy. Il a intitulé son programme de modifications du comportement la "Dianétique" d’après le nom de sa première femme, Diane.

    La False Memory Foundation est un groupe de pression qui est prioritairement utilisé par des personnes accusées de violences sexuelles. La FMF est désespérément en train de tenter de développer une législation qui restreigne les thérapies pour des personnes souffrant de troubles dissociatifs dus à un trauma. Il y a parmi les croyances affichées par cette organisation celle que les souvenirs refoulés sont un mythe. La FMF a ainsi trouvé le talon d’Achille de la profession de psychiatre.

    À ce jour, ni l’American Psychiatric Association, ni l’American Psychological Association n’ont publié de modèle de développement d’un protocole thérapeutique efficace sur les troubles dissociatifs (considérés comme résultant de traumas répétés). Un certain nombre de facteurs rendent le développement d’un tel modèle difficile. Le premier de ces facteurs concerne le secret que la Sécurité nationale applique aux recherches classifiées sur le contrôle de l’esprit.

    Dans le climat actuel, adresser des victimes du contrôle de l’esprit à des professionnels de la psychiatrie pour un traitement équivaudrait à confier un patient nécessitant une opération d’urgence à un chirurgien auquel on aurait bandé les yeux et passé des menottes. C’est la connaissance de cette situation qui était à l’origine de l’opinion personnelle que je tus à Cathy au moment où elle professait son optimisme quant à cette nouvelle possibilité de guérison pour Kelly. Cathy était néanmoins presque totalement guérie, et nous reconnûmes tous deux que nous faisions dans le moment tout ce que nous pouvions pour pourvoir aux besoins de Kelly.

    Ce qui nous permettrait peut-être de jeter les bases d’une explication serait d’identifier "qui", au sein de notre gouvernement, aurait intérêt à bloquer de cruciales découvertes de la recherche médicale et autres informations d’ordre technologique vis-à-vis des professions psychiatriques. C’est à partir de ce que j’ai personnellement vécu en travaillant pour la Capital International Airways que j’ai pu me forger une opinion solidement étayée pour ce qui est de cette question. La réponse reflétant ma perception des choses m’a néanmoins été fournie ultérieurement par le livre révélateur Secret Agenda de Linda Hunt, une journaliste et correspondante de presse de Washington DC. La base historique du livre en question est constituée de documents déclassifiés du DoD qui définissent le projet "Paperclip" {"Trombone" (N.d.T.)} comme l’importation/reconversion de scientifiques nazis et fascistes aux États-Unis sur une période d’une quarantaine d’années.

    Ces scientifiques, aussi brillants que criminels, étaient principalement concentrés sur deux domaines de recherche : les fusées et l’esprit. On leur octroya des postes de direction au sein, entre autres, de prestigieuses universités et facultés, d’industries diverses et de la NASA. Ces criminels importés ont au fil des ans directement influencé notre société en termes de nouvelles technologies de propulsion et d’applications liées au contrôle de l’esprit, et ce, à travers des recherches financées par le gouvernement américain. Si l’on en croit Secret Agenda, le nazisme en tant que philosophie et forme de gouvernement est toujours vivant et en train de détruire notre pays, la responsabilité en incombant en partie au projet "Paperclip".
    Je peux moi-même attester de cette allégation d’après ce que j’ai personnellement appris lorsque j’étais employé à la Capital International Airways, désignée comme le vecteur de transport du projet "Paperclip".
    Tels étaient les faits à l’origine de quelques-unes des pensées qui me traversaient l’esprit lors de notre long trajet en voiture vers le sud-est des États-Unis. J’avais hâte de découvrir quel serait le résultat final de ma campagne téléphonique en quête de Justice, menée lorsque j’étais en Alaska....

    © Éd. Nouvelle Terre

     

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  • Commentaires

    1
    _667_
    Lundi 16 Janvier 2017 à 21:38

    Invité : Olivier Pighetti, réalisateur du documentaire " Les cobayes de la CIA " 

    bande sonore

    https://www.rtbf.be/lapremiere/article_les-cobayes-de-la-cia?id=9500903

    a+glasses

      • Lundi 16 Janvier 2017 à 23:38

        Bien vu ! Merci cool

        Le docu en stream : https://www.rtbf.be/auvio/detail_retour-aux-sources?id=2175764

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    2
    _667_
    Lundi 16 Janvier 2017 à 21:53
    3
    _667_
    Mercredi 18 Janvier 2017 à 22:08

    Bien vu ! Merci cool ( Mr Alexandre Lebreton vous avez gagné une partie de jeu vidéo polybius )

    http://www.slate.fr/story/122943/video-internet-cia-jeu-video-controler-esprits

    a+glasses

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