• Bref historique de l'abus rituel et de ses conséquences sur les victimes

    Source:

    http://22faces.com/a-brief-history-of-trauma-as-it-relates-to-multiple-personalities-and-satanic-ritual-abuse-judy-byington-msw-lcsw-ret-3/

    Traduction: www.pedopolis.com

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    Les personnalités multiples (trouble dissociatif de l'identité) résultent généralement d'une maltraitance durant l'enfance, le syndrome de stress post-traumatique est plus fréquemment rencontré chez les adultes qui ont subi un stress extrême. Le problème sous-jacent chez les adultes et les enfants soumis à un traumatisme prolongé est la dissociation, une déconnexion pendant l'événement traumatique, qui va de la 'rêverie excessive' au stress post-traumatique jusqu'aux personnalités multiples.

    Le contrôle mental est un procédé consistant à soumettre l'individu à la torture sur une longue période afin de développer des troubles nerveux, le plus commun chez les enfants étant de développer des personnalités multiples - un système de lavage de cerveau qui a été élaboré par Adolf Hitler pendant la Seconde Guerre mondiale. (note pedopolis: d'après d'autres sources, cela remonterait à bien plus loin, aux anciennes religions babyloniennes. Le régime nazi n'étant pas la source directe de ces méthodes inhumaines, voir la conférence de Jay Parker)

    1943

    Adolf Hitler a étudié les écrits de l'Anglais Aleister Crowley, un occultiste, mystique, toxicomane et gardien d'une connaissance cachée des anciennes religions des mystères. Hitler ordonna à ses médecins allemands de perfectionner ces méthodes sataniques de contrôle de l'esprit sur des prisonniers de camps de concentration nazis.

    Selon le Dr Colin A. Ross, qui a écrit 17 livres sur le phénomène des personnalités multiples, de la dissociation et du contrôle mentale, un certain Dr Green (vert), ou Greenbaum, a exporté ces méthodes de lavage de cerveau aux Etats-Unis après la Seconde Guerre mondiale par le biais du projet de la C.IA. nommé 'Paperclip'.

    Jenny Hil (Twenty Two Faces, Byington, Tate Publishing: Oklahoma, 2012) dit avoir été victime pendant six années du Dr Greenbaum qui utilisait la torture pour obtenir des personnalités multiples chez ses victimes. Selon le Dr Ross et Dr Corydon Hammond, après huit ans d'étude par la Société Internationale pour l'étude du trauma et de la dissociation (Society for Study of Trauma and Dissociation), il y aurait d'autres survivants d'abus rituels à travers le pays qui souffrent de cette programmation "Green".

    1957

    Publication du best-seller Three Faces of Eve (McGraw-Hill). Il présente au public le phénomène des personnalités multiples.

    1973

    Publication du best-seller Sybil (Henry Regnery). Il pointe du doigt la maltraitance des enfants comme un dénominateur commun pour la formation de personnalités multiples.

    1980

    Publication du best-seller Michelle Remembers (Palgrave Macmillan) qui dénonce la philosophie satanique et les abus rituels sur des enfants comme une des principales raisons à la création de personnalités multiples.

    1983

    Des psychologues et des psychiatres de l'APA se réuniront à New York pour organiser la Société Internationale pour l'Étude du Trauma et de la Dissociation afin d'enseigner les techniques de traitement pour le grand nombre de femmes se revendiquant victimes d'abus rituel satanique et souffrant de personnalités multiples.

    La première réunion du ISSTD (international society for study of trauma and dissociation) a eu lieu en 1984 à Chicago, où Naomi Mattis, Ph.D., JD qui devint plus tard co-président de l'Utah Legislative Satanic Ritual Abuse Committee, a déclaré dans le Deseret News: «Sur les 420 thérapeutes présents, environ 75% ont levé la main lorsqu'on leur a demandé si ils avaient déjà eu à traiter des victimes d'abus rituels. "

    1985
    En 1985, une autre organisation mondiale, l'International Society for Traumatic Stress Studies, a été formée. L'ISTSS a tenu sa première réunion aux Pays-Bas afin que les professionnels puissent partager des informations sur les effets du traumatisme.

    Durant les années 80, Bottoms et al. ont fait un protocole grâce à une étude sur 386 cas basée sur les caractéristiques particulières de violence que les psychologues cliniciens avaient entendu de leurs patients. Ils ont constaté ce qui suit: "La caractéristique la plus commune dans les affaires d'abus rituels était "le viol". Venait ensuite Les "pratiques répétées "... .Généralement les faits étaient commis par un membre d'un groupe sectaire, abus liés à des symboles associés au diable, l'abus et tortures impliquant des sacrifices d'animaux, impliquant des excréments ou du sang ainsi que l'implication de couteaux, autels, bougies. . . . Les caractéristiques les moins communes d'abus rituels étaient des cas d'abus liés à "l'élevage" des nouveaux-nés pour le sacrifice rituel, les abus impliquant le cannibalisme, la pornographie enfantine, et les périodes d'amnésie ou de préoccupation pour les dates. (P. 10). "

    1987
    Edward W. Lempinen indique dans le
    San Francisco Chronicle du 5 Novembre 1987  que dans les cinq dernières années, les rituels et cultes sataniques ont été liés à des dizaines de cas de pédophilie dans tout le pays, y compris des dizaines en Californie.

    1988
    L'affaire de la secte "The Zion Society of Ogden", dans l'Utah, dirigée par le polygame Arvin Shreeve, dont le procès avec condamnation est un succès pour l'histoire du pays car il dénonce la criminalité cultuelle, selon le lieutenant Mike King, chef de la Sûreté. Plus de 150 membres de la Société Zion ont abusé sexuellement de leurs propres enfants avec douze accusés reconnus coupables de crimes majeurs.

    1989
    Un bébé de 4 à 8 semaines d'une femme hispanique a été retrouvé éventré, le corps démembré
    et brûlé à Rupert, en Idaho. L'affaire a donné lieu à l'Assemblée législative de l'état de l'Idaho pour l'adoption de la Loi bébé X, une première dans la nation qui est spécifique aux abus rituels.

    1989-1990
    California Office of Criminal Justice Planning Research Update, Édition Spéciale, Hiver (1989-1990 Vol. 1, n ° 6) sont des études détaillées d'enquêtes sur les abus rituels à travers la nation (USA).

    "Nous avons retrouvé des bébés tués rituellement dans le Connecticut; Bend, en Oregon et à Los Angeles."

    "Sandi Gallant, un officier de renseignement de la police de San Francisco, l'un des experts les plus influents du pays sur les sectes, avertit que de nombreux cas, se révèlent sans fondement, même s'il ya eu de 60 à 70 cas "solides" d'abus sexuel rituels au cours des dernières années. "

    1990
    Glenn L. Pace, conseiller dans la présidence de l'épiscopat de l'Eglise mormone conclu une étude réalisée par ses 12 membres du comité sur une année, qui indique que après avoir interviewé plus de cent survivants d'abus rituels, «45 membres ont assisté à des sacrifices humains."

    L'Église mormone excommunie les auteurs et remet les informations au procureur général de l'Utah. L'Etat avait déjà passé une année à enquêter auprès des thérapeutes et de la police à travers tout l'état,  ils ont trouvé sensiblement les mêmes informations que dans le rapport de l'Église mormone.


    1990
    Les Thérapeutes de l'ISSTD ont compilé à partir de rapports de leurs patients ce qui est connu comme le 'Calendrier Occulte de Vacances Démoniaques' (Occult Calendar of Demonic Holidays) : un calendrier des célébrations où les cultes sataniques sont susceptibles de torturer et assassiner des enfants.

    1991
    En 1991, Bottoms, Shaver et Goodman font un sondage auprès de 2709 membres de l'American Psychological Association. Il a été constaté que 30 pour cent avaient vu des cas d'abus rituel ou un culte lié à ces pratiques. 93% des professionnels croient que ces abus rituels se sont bien produits. Ils décrivent 37 patients adultes, tous diagnostiqués avec un trouble de la personnalité multiple (MPD - TDI) ou un trouble dissociatif non spécifié qui ont rapporté des abus semblables avec des sectes sataniques. L'article énumère dix types d'abus rituel et le pourcentage de sujets ayant déclaré chaque type:

    Les abus sexuels (100%),  témoins ou victimes des abus physiques / torture (100%), témoins de mutilation et sacrifice d'animaux (100%), les menaces de mort (100%), la consommation de drogues forcé (97%), témoin et participation forcée aux sacrifices adultes ou infantile (83%), le cannibalisme forcé (81%), le mariage à Satan (78%), enterrés vivants dans des cercueils ou des tombes (72 %), grossesse forcée avec sacrifice de son propre enfant (60%).

    Le rapport de Los Angeles Commission for Women
    de 1991 publie la définition des abus rituels ainsi qu'un glossaire et décrit l'utilisation de Mind Control.


    1992
    Dr Noblitt (auteur de Cult ans Ritual Abuse, 1995, 2000) rapporte que: «Dans un sondage auprès des membres de la ISSTD, Nancy Perry a conclu que 88% de 1185 interrogés ont déclaré croire en l'abus rituel, impliquant le contrôle mental et la programmation "(Document présenté à la 40e réunion annuelle de l'American Society of Clinical Hypnosis, Fort Worth, Texas, 18 Mars 1998. Accès aux États Mentaux Dissociés, se référant aux conclusions que Perry publia dans un bulletin:
    International Society for the Study of Multiple Personality and Dissociation Newsletter , 1992, p. 4).

    En 1992, Nancy Perry a mené une enquête nationale sur les thérapeutes qui travaillent avec des patients atteints de troubles dissociatifs, estimant que 88 pour cent des 1185 personnes interrogées ont indiqué leur «croyance en des abus rituel, impliquant le contrôle mental et de la programmation."

    Shaffer et Cozolino (1992) ont interviewé 19 femmes et un homme qui ont signalé ce genre de choses et les séquelles se produisant à la suite d'abus rituel, cela coincide avec celles rapportées par Young et al. Tous les sujets rapportent des témoignages sur le sacrifice d'animaux, de nourrissons, d'enfants et / ou adultes. Tous ont rapporté avoir des idées suicidaires et la moitié ont déjà fait une tentative de suicide. La majorité ont rapporté des formes graves et sadiques d'abus commis par plusieurs agresseurs. Certains ont déclaré en être toujours victime dans leur vie d'adulte.

    1992
    Corydon Hammond, Ph.D. de la Family Practice Clinic de l'Utah  donne ce qui est connu comme «L'exposé Greenbaum" lors de la Conférence du 25 Juin 1992,
    Annual Eastern Regional Conference on Abuse and Multiple Personality, parrainée par l'Association des psychiatres, Washington, DC

    1994
    Une enquête nationale sur 2709 psychologues cliniciens a montré que 30% ont affirmé avoir vu au moins un cas d '«abus rituel" et 93% de ces psychologues pensaient que cela était réellement survenu (Goodman, Qin, Bottoms, et Shaver, 1994 ).

    1995

    Publication de Cult and Ritual Abuse (Noblitt et Perskins, Praeger, réimpression 2000, Robert D. Reed). Cet ouvrage, réédité à plusieurs reprises, est considéré comme l '«encyclopédie» de l'abus rituel satanique.

    1996
    Bottoms, Shaver et Goodman indiquent que la majorité des thérapeutes interrogés qui ont traité au moins un survivant croient leurs patients lorsqu'ils parlent d'abus rituels.

    L
    a police finlandaises a découvert une «bibliothèque informatique massive de pornographie enfantine qui comprenait des photos de tortures, des mutilations, et du cannibalisme."

    Belgique: Affaire Dutroux et les témoins X relatant des scènes d'abus rituels

    1997
    Van der Hart, Boon et Heijtmajer décrivent les rapports de SRA (Satanic Ritual Abuse) aux Pays-Bas, en Belgique, en Allemagne, en Italie, en Norvège, en Espagne, en Afrique du Sud, en Suisse, au Royaume-Uni et aux États-Unis; Kent, au Canada et Schmuttermaier et Veno en Australie. Une organisation d'avocats (Advocate for Survivors of Child Abuse - 2006), comprend également des rapports d'abus rituels sataniques en Australie.

    1998
    Becker et Fröhling soulignent qu'un rituel peut être mis en scène pour faire croire à une victime qu'une idéologie est réelle, c'est à dire par exemple qu'on fait croire à un enfant qu'il a tué un bébé en sacrifice pour Satan ou une autre divinité. Que le rituel soit mis en scène ou non, la victime est liée à l'abuseur dans un système de croyances qu'elles soient vraies ou fausses.

    1999
    Schmuttermaier et Veno signalent qu'aucun des thérapeutes dans leur étude australienne ne pensent que leurs patients aient intentionnellement fabriqué des allégations d'abus rituel.

    L'abus rituel est défini dans le Dictionnaire de la psychologie comme «Une méthode de contrôle des personnes de tout âges consistant en de mauvais traitements physique, sexuel et psychologique par l'utilisation de rituels" (Corsini, 1999, p. 848).

    2004
    Révérend Gerald Robinson, un prêtre catholique du diocèse de Tolède, a été inculpé, et jugé coupable, pour le rituel/messe noire ayant abouti au meurtre de Sœur Margaret Ann Pahl (1980).

    Barbara Blaine, une avocate ayant été maltraitée dans son enfance par des prêtres a fondé la SNAP
    (Survivors Network for those Abused by Priests) basé à Chicago. Elle a déclaré: «Comme beaucoup, j'étais dans le déni que l'abus rituel était répandu jusqu'à ce que je rencontre toutes ces victimes après avoir fondé le SNAP".

    2007
    En Juin 2007, un passage en revue des périodiques médicaux et psychologiques a donné 47 études empiriques sur le phénomène d'abus rituel satanique.

    L'International Extreme Abuse Surveys de 2007 donné en anglais et en allemand, indique que l'abus rituel (y compris satanique) est très répandu. Plus de 2000 personnes provenant de 40 pays ont répondu à l'une ou plusieurs des enquêtes pour les adultes survivants de violences extrêmes subit dans l'enfance (EAS), pour les professionnels qui travaillent avec les victimes qui dénoncent les abus extrêmes (P-EAS), et pour les soignants d'enfants qui divulguent l'abus rituel et le contrôle mental qui y est associé.  Ces données connexes sur le
    SRA (satanic ritual abuse) sont signalées par Becker, Karriker, Overkamp et Rutz (2008):

    Becker a communiqué des données non publiées sur l'une des enquêtes mentionnées ci-dessus, une étude réalisée en 1997 par Fröhling et le psychothérapeute allemand Michaela Huber. Sur 354 cas de patients ayant des séquelles d'abus rituel (pour 126 thérapeutes), 58% ont déclaré qu'ils avaient été abusés rituellement dans une secte satanique.

    En 2008, il y avait 43 publications professionnelles spécifiques à l'abus rituel satanique d'après Adams, J. .Case Study of Ritual Abuse Survivors: From Abuse to Activism to Lacter, E. & Lehman, K (2008). Lignes directrices pour le diagnostic de Ritual Abuse / Mind Control et stress post-traumatique.

    Dans Ritual Abuse in the Twenty-First Century, le journaliste allemand, Ulla Fröhling, a publié son étude sous forme d'un livre en 1996, intitulé Vater unser in der Hölle (Notre Père qui est en enfer). Réédité en 2008, il s'agit de la vie d'une femme allemande avec comme arrière-plan l'abus rituel satanique: Le livre a eu un impact: les victimes ont trouvé une confirmation de leurs expériences, et les médecins et thérapeutes qui travaillent avec des patients souffrant de troubles dissociatifs ont pû l'utiliser pour des ateliers et des stages de formation. Une enquête parlementaire a examiné la question de l'abus rituel, tout comme la commission parlementaire sur les sectes, et elles mentionnent ces livres plusieurs fois dans le rapport de conclusion. Trois enquêtes sur les abus rituels ont été réalisées. Avec le manuel de Michaela Huber Personlichkeiten (personnalités multiples), il a changé la perception du public allemand sur l'une des zones les plus sombres de la violence organisée. (P. 355)

    En guise de conclusion:

    Il y a un certain nombre de sites Web et d'organismes qui s'occupent des survivants d'abus rituel sataniques. A
    ux États-Unis les trois plus grandes associations qui organisent des conférences annuelles pour les survivants et les professionnels sont les suivantes:

    Survivorship: Oakland, Californie
    The Infinite Mind: Goldenrod, Floride
    SMART: Neil brick, Connecticut

    Neil Brick, fondateur de SMART a d'excellentes informations sur son site Web, tels que:

    543 des interrogés ont indiqué qu'ils étaient rituellement abusé dans une secte satanique: 360 en provenance des États-Unis, 33 du Canada, 97 d'Europe et 53 dans d'autres pays. (P. 41)

    Les professionnels (P-EAS) ont été invités à indiquer le nombre approximatif de leurs clients adultes qui avaient déclaré avoir des souvenirs d'abus / tortures. De 219 professionnels qui ont répondu à la question: «l'abus rituel dans une secte satanique», 20 ont indiqué aucun cas, 56 ont rapporté 1 cas, 74 ont déclaré entre 2 et 10 cas, 28 ont rapporté entre 11 et 20 cas, 41 ont rapporté plus de 20 cas. (P. 44)

    55 soignants ont déclaré que l'enfant ou les enfants confiés à leurs soins avait allégué que leur agresseur était lié à un groupe satanique. (P. 43)

    Source:

    http://22faces.com/a-brief-history-of-trauma-as-it-relates-to-multiple-personalities-and-satanic-ritual-abuse-judy-byington-msw-lcsw-ret-3/

     

    Questionnaires/statistiques sur les abus rituels:

    http://extreme-abuse-survey.net/survey.php?en=b

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    Réferences:


    Advocates for Survivors of Child Abuse. (2006). Ritual Abuse & Torture in Australia.
    Becker, Th. & Fröhling, U. (1998). Handout: Rituelle Gewalt (Ritual Violence). Kult-und Ritual-Trauma-Institut. Lueneburg.

    Becker, Th. (2008). Re-searching for new perspectives: Ritual abuse/ritual violence as ideologically motivated crime.

    R. Noblitt & P. Noblitt (Eds.), Ritual Abuse in the Twenty-First Century (pp. 237-260). Bandon, OR: Robert D. Reed.

    Becker, Th., Karriker, W., Overkamp, B., & Rutz, C. (2008). The Extreme Abuse Surveys: Preliminary findings regarding dissociative identity disorder.http://extreme-abuse-survey.net/

    A. Sachs & G. Galton (Eds.), Forensic Aspects of Dissociative Identity Disorder (pp. 32-49). London: Karnac.

    Bottoms, B. L., Shaver, P. R., & Goodman, G. S. (1996). An Analysis of Ritualistic and Religion-Related Child Abuse Allegations. Law and Human Behavior

    Corsini, R. J. (1999). The Dictionary of Psychology. Philadelphia: Brunner/Mazel.
    Fröhling, U. (1996). (2008). Vater unser in der Hölle (Our Father Who
    Art in Hell). Bergisch-Gladbach: Luebbe.

    Kent, S. (1997). Assessment of the Satanic Abuse Allegations in the (name deleted) Case. Online at http://www.arts.ualberta.ca/~skent/satanic.html

    Schmuttermaier, J., & Veno, A. (1999). Counselors’ Beliefs About Ritual Abuse: An Australian study. Journal of Child Sexual Abuse, 8(3), 45-63. Abstract obtained from PsycINFO. No. 2000-13414-003.

    Shaffer, R. E., & Cozolino, L.J. (1992). Adults Who Report Childhood Ritualistic Abuse. Journal of Psychology & Theology, 20(3), 188-193.

    Van der Hart, O., Boon, S., & Heijtmajer J. O. (1997). Ritual Abuse in Europe: A Clinician’s Perspective. In G. A. Fraser (Ed.), The Dilemma of Ritual Abuse: Cautions and Guides for Therapists (pp. 137-163). Washington, DC: American Psychiatric Press.

    Young, W. C., Sachs, R. G., Braun, B. G., & Watkins, R. T. (1991). Patients Reporting Ritual Abuse in Childhood: A Clinical Syndrome. Report of 37 cases. Child Abuse and Neglect, 15(3), 181-189.