• ➤ Archive : les questions de la journaliste Françoise Van de Moortel à propos des témoins X

    ➤ Archive : les déclarations de la journaliste Françoise Van de Moortel à propos des témoins XFrançoise Van de Moortel était une journaliste belge de la Radio Télévision Belge Francophone (RTBF) reconnue pour sa rigueur et sa conscience professionnelles. Lors de l’affaire Dutroux, elle s’engagea auprès des comités blancs qu’elle soutint également lors de la Marche blanche. En 1999, elle publia Intimes convictions, un livre d’entretiens avec trois membres de la Commission Dutroux. Dans l’article suivant, qui fut publié par l’association « Pour la vérité », elle posait quelques questions pertinentes au sujet de cette affaire qui traumatisa la Belgique.

    « Pourquoi les instances judiciaires ont-elles arrêté brutalement en 1997 les vérifications qui commencent à être concluantes, des témoignages des « X » sur l’existence de viols, tortures, mises à mort d’enfants et de bébés, tournages de snuff-movie lors de « soirées » organisées dans la « bonne société » belge ? Pourquoi les gendarmes connus, auteurs des faux documents destinés à […] nuire [aux enquêteurs de De Baets et Bille], ne sont-ils pas poursuivis ? Pourquoi l’enquête sur ces témoignages capitaux des « X » n’a-t-elle pas repris dès lors qu’aucune faute n’a été commise par l’équipe de De Baets et qu’il y a donc de très sérieuses raisons de penser que leurs témoignages dont largement crédibles, même si et surtout si leurs récits sont insoutenables ? Comment expliquer les disparitions de pièces dans les dossiers ? Les « pertes », les « vols » ? Dans l’enquête sur les témoins « X », un policier « égare » une cassette saisie chez un suspect important. Dans l’enquête sur Régina Louf, un autre policier « oublie » tout le dossier sur la banquette arrière de sa voiture qu’il quitte un moment. À son retour le dossier a disparu. Le policier n’a pas été sanctionné. […] Pourquoi l’establishment judiciaire, politique, universitaire et médiatique, se faisant complice d’une justice qui fait tout pour étouffer la vérité, consacre-t-il autant d’énergie à traiter les témoins « X » de « folles » et à nier l’existence de réseaux de pédophilie en Belgique, alors que d’autres affaires jugées en ont déjà prouvé l’existence ? Régina Louf (XI) n’a rien d’une folle. Elle donne des dizaines de descriptions parfaitement exactes de lieux où elle a été amenée, elle reconnaît ses abuseurs parmi les photos que les enquêteurs lui montrent. Elle reconnaît d’autres victimes. […] Pourquoi les 300 000 personnes dont la démarche citoyenne a été salué par les médias lors de la Marche blanche sont-elles traitées aujourd’hui par l’ensemble d’une presse muselée de « populace » en proie à de dangereuses « émotions » ? Quelles sont les ramifications nationales et internationales du trafic d’enfants auquel participaient Dutroux et ses complices et pour quelles raisons est-il interdit d’enquêter ? Qu’est-ce que la justice a peur de découvrir ? » – Françoise Van De Moortel in Jean Nicolas et Frédéric Lavachery, Dossier pédophilie. Le scandale de l’affaire Dutroux, Flammarion, 2001, pp. 164-166.

    Source : https://trianglenoir.info

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  • Commentaires

    1
    Dévoreur de pédos
    Jeudi 26 Janvier 2017 à 01:31
    Excellent partage où tout se confirme encore une fois. C'est tellement limpide qu'il faut être aveugle pour rien voir. Silence on tue des enfants, les réseaux de la honte, les témoins x etc
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