• ➤ Amnésie traumatique : Flavie Flament témoigne dans son livre "La consolation"

    ➤ Flavie Flament témoigne d'une amnésie traumatique concernant un viol dans son enfanceJe n'aurais jamais imaginé mener l'enquête sur ma propre vie. J'ai fait un long voyage dont je suis ressortie extraordinairement vivante, avide de mon prochain et d'existence. Mais le trajet fut long, solitaire, douloureux et angoissant.
    Un voyage dans une mémoire enfouie, quelque part, au fond de moi, un coffre à secrets scellé du sceau de la honte, de la protection, des mensonges et des aveuglements. On l'appelle la mémoire traumatique. C'est un fantôme qui vous poursuit, assaillant invisible de vos nuits blanches et de vos bonheurs troublés. J'ai subi les premiers assauts du souvenir, sorte de flashs venant d'un infini indéfini, anéantie, soumise, interdite devant les hurlements d'un passé que plus rien n'empêchait de surgir. Alors j'ai décidé de faire face. J'ai laissé remonter les images de l'enfance, dans un désordre fou, j'ai essuyé les bourrasques, résisté au tourbillon et, assurée par des gardiens de la psychiatrie, j'ai recomposé ce film dont la projection m'était, depuis mes 12 ans, interdite.
    C'est mon histoire, celle de Poupette, à qui il manquait un morceau d'existence aussi vital qu'un battement de coeur. J'ai assemblé, une à une, les séquences du saccage d'une innocence, comme on recompose une photo que les coupables ont un jour sciemment déchirée. Aujourd'hui, je suis Moi, intégralement, plus forte. Consolée. Dans ce récit sensible et délicat, Flavie Flament évoque la trahison des adultes qui lui ont ravi son corps et son innocence. C'est aussi l'histoire d une renaissance.

     

      Voir son documentaire : "Viols sur mineurs: mon combat contre l'oubli"

    L'actrice et chanteuse Marie Laforêt a également témoigné publiquement d'une amnésie traumatique concernant un viol dans son enfance.

    Interview du magazine Elle :

    La « petite fiancée de la télé » s’est retirée des écrans en 2009. Trop d’exposition, trop de course à l’audience. Elle s’est installée sur un créneau plus discret, une émission quotidienne, l’après-midi, sur RTL.

    La vraie raison de cette diète télévisuelle, elle la révèle aujourd’hui dans un livre coup de poing,
    « La Consolation » : elle vivait alors une explosion volcanique intérieure, la remontée, par flashs, de souvenirs si douloureux qu’elle les avaient refoulés.

    Ceux d’un après-midi où se rendant chez un photographe mondialement connu pour faire des photos, dans une résidence au cap d’Agde pendant l’été 1987, elle a été violée. Elle avait 13 ans.
    Ce n’est qu’à 35 ans, en retombant sur un Polaroid qu’il avait pris d’elle cet été-là que les images de ce traumatisme lui sont revenues, en entraînant d’autres.
    Ce cliché fait la couverture de son livre. En guise d’accusation. Alors que le Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes demande que les victimes de viol soient mieux entendues et défendues, Flavie Flament se confie à nous.

    Enregistrer

    Enregistrer

    ELLE. On referme « La Consolation », sonné par les agressions sexuelles dont vous avez été victime, alors qu’à l’écran vous aviez l’air d’être une femme bien dans sa peau. Était-ce une façade ?

    Flavie Flament. Pas tout à fait car, d’une part, l’amnésie traumatique qui empêche d’accéder aux souvenirs les plus douloureux m’a en quelque sorte protégée pendant des années.
    D’autre part, j’ai toujours eu au fond de moi une flamme minuscule de joie qui m’a permis d’aller de l’avant. Cela dit, j’avançais, comme un bon petit soldat dans le brouillard.
    Même quand tout aurait dû aller bien, une partie de moi était en souffrance. Une tristesse, comme un fond de décor, teintait tout : les moments de bonheur, les projets d’avenir, ma façon de voir l’existence. J’avais l’impression de ne pas être honnête, de me mentir à moi-même, mais sans comprendre pourquoi.

    ELLE. Comment est-ce que cela a basculé ?

    F.F. Garder un secret, même quand on ne sait pas lequel, c’est épuisant. Je cherchais la lumière, la popularité, j’avais besoin d’amour, d’être réchauffée par le public, par des audiences tout en ayant le sentiment d’être dans l’imposture. Tout cela me coûtait. J’ai résisté. Jusqu’au jour où mon corps a lâché. J’ai été saisie de crises de panique n’importe où, n’importe quand.
    J’avais des flashs : un mur blanc et un ciel bleu, une serviette verte, une fenêtre verrouillée par un petit loquet. Ces images me revenaient mais d’où ? Pourquoi ? J’avais l’impression de devenir folle. Je me suis profondément inquiétée de ce qui m’arrivait. J’ai commencé à m’isoler et à ne plus voir personne, pour me protéger.

    ELLE. Ces crises sont apparues à la mort de votre grand-père. Pourquoi ?

    F.F. C’est grâce à lui que j’ai survécu. C’est sur la constance de son amour que je me suis reposée toutes ces années. Rien n’est plus structurant que d’avoir dans son entourage une personne qui vous aime sans condition. Il était la figure de ma résilience. Le jour où il est décédé, je n’ai plus eu personne pour me soutenir. C’est souvent comme cela que se réveille la mémoire traumatique : lorsque l’équilibre instable sur lequel on s’est posé s’effondre.

    ELLE. Comment sont revenus ces souvenirs, plus de vingt ans après ?

    F.F. Quand j’explique le fonctionnement de la mémoire traumatique à mes enfants, je leur dis que c’est comme une boîte, que j’avais au fond de moi et qui s’est entrouverte à la mort de mon grand-père. Comme des petites bulles, les souvenirs ont commencé à s’échapper. Dans le désordre.
    Comme un feu d’artifice fou, incontrôlable, qui explose à la figure. C’est d’une violence incroyable car ces souvenirs cachés sont aussi intacts que lorsqu’on les a vécus, non polissés par le temps.
    Il a fallu que j’accepte de revivre la terreur que j’ai ressentie à 13 ans. Les odeurs, les sensations physiques, l’effroi et le besoin éperdu d’amour, de consolation. À partir du moment où j’ai été accompagnée par un psy, j’ai accepté de laisser les souvenirs me traverser. Et tout est revenu. Ensuite, il a fallu classer, trier, remettre de l’ordre pour réécrire l’histoire.

    ELLE. Les flashs dont vous parlez étaient les seules images qui vous restaient du moment où vous avez été violée par ce photographe. vous ne donnez jamais son nom : pour quelle raison ?

    F.F. Parce que, en raison de la prescription des faits, ce criminel est hors d’atteinte de toute condamnation. En France, un mineur victime de viol peut porter plainte jusqu’à l’âge de 38 ans.
    Mes souvenirs ont ressurgi alors que j’avais entre 35 et 38 ans. Le temps que j’assimile tout ça, que je trouve la force de le raconter, il était trop tard pour moi. Je ne peux donc ni prononcer son nom ni l’écrire. En revanche, je suis persuadée que je ne suis pas sa seule victime. Ce que je ne peux pas faire, j’espère que d’autres le pourront encore. C’est ma façon de consoler la petite fille que j’étais et de restaurer la position de victime qui lui a toujours été niée. Si on m’avait écoutée, comprise, soutenue, je n’aurais pas eu besoin d’écrire un livre. J’espère que d’autres prendront la parole.
    Et que nous pourrons nous consoler les unes les autres.

    ELLE. Comment vous êtes-vous retrouvée à l’âge de 13 ans à faire des photos chez cet homme ?

    F.F. J’étais en vacances au cap d’Agde avec ma famille. Nous étions à la terrasse d’un café un soir, sur le port, à manger un banana split. Je n’ai pas vu le prédateur arriver. Quand il a proposé à ma mère que je fasse des essais, elle a été ravie. Tout le monde savait qui il était. Il y avait cette sensation de toucher à l’extraordinaire pour une famille de province. Ma mère m’a ensuite emmenée, tous les après-midi chez lui, faire des photos. J’ai senti rapidement que les essais étaient un rite de passage pour être la « nouvelle élue ». C’était une façon de prendre l’ascendant sur moi. Mais je n’aurais jamais imaginé ce qu’il allait faire.

    ELLE. À un moment, vous avez pressenti qu’il se passait quelque chose d’anormal. Comme lorsqu’il vous a obligée à regarder les sexes de femmes nudistes sur la plage. mais vous n’avez pas pu réagir. savez-vous pourquoi ?

    F.F. Quand, enfant, on n’est pas entouré d’adultes qui nous protègent et repèrent les signaux de danger pour nous, on doute de sa propre perception. Si, en plus, on ne peut pas exprimer son inquiétude, car on sait que personne ne nous écoutera, alors on courbe l’échine et on espère que ça passera. Après coup, en parler est encore plus difficile à cause de la honte, du secret imposé, de la culpabilité de croire qu’on y est pour quelque chose. Alors on se tait. Il y a des parents qui ne comprennent pas leur devoir de protection envers leur enfant.

    ELLE. Votre mère vous a laissée seule avec ce photographe qui ouvrait la porte nu. dans le livre, la petite fille pense que sa mère va l’engueuler et lui dire : « tu ne pouvais pas faire attention ? après tout le mal qu’on s’est donné pour faire ces photos. »

    F.F. C’est tellement ancré en elle qu’elle est la raison pour laquelle ça ne va pas à la maison !
    Elle est bâillonnée par ce sentiment d’être celle qui dérange, qui perturbe, qui apporte « les emmerdes ». Elle perçoit les signaux d’alerte, mais elle doute d’elle.

    ELLE. Votre mère a passé son temps à vous dire que vous étiez « moche », « conne », « mauvaise ». Vous, vous étiez prête à tout pour lui faire plaisir, même à vous mettre en grave danger.

    F.F. On cherche l’amour ! Il y a des enfants battus qui vont toujours revenir vers leurs parents, des enfants traumatisés en quête de bras. Les bras de ma mère, de mon père m’ont terriblement manqué. En ce qui concerne l’éducation humiliante que j’ai subie, c’était une stratégie inconsciente d’emprise. Mais c’était aussi un temps où on dressait les enfants en les rabaissant.
    On pensait que cela provoquerait un sursaut d’estime de soi. C’est tout le contraire. Mon estime de moi était réduite à… [elle réfléchit] néant.

    ELLE. Ce viol a ouvert la porte à d’autres agressions sexuelles. Comme si vous étiez chaque fois dans la même sidération.

    F.F. Je ne mets pas le viol à 13 ans sur le même plan que ce qui m’est arrivé par la suite.
    Ce qui est sûr c’est que, sur ce balcon, quand le photographe a abusé de moi, j’ai essayé de barricader mon corps de l’intérieur. La sidération empêche de crier, de fuir. Elle vous transforme en statue. Alors, la seule façon d’échapper à l’horreur est de s’enfuir par la pensée. On abandonne cette enveloppe. C’était une question de survie. Par la suite, recourir à la dissociation est devenu un mode de fonctionnement. Il y avait en moi quelque chose de formaté à courber l’échine, qui m’empêchait de dire non. J’avais un sentiment de devoir : devoir de soumission, devoir de plaire, devoir de jouer le jeu…

    ELLE. Au fil des pages, on se dit que cela ne va jamais finir car votre mère, plus tard, vous a poussée dans les bras d’autres hommes, jusqu’à vous obliger à aller le week-end coucher avec un monsieur en banlieue.

    F.F. C’est souvent le cas avec les victimes de maltraitance, le schéma se reproduit. La victime est repérable pour les prédateurs.
    Je suis persuadée que j’étais repérable.

    ELLE. Avez-vous informé votre mère de l’écriture de ce livre ?

    F.F. Je ne peux pas répondre. Depuis ce drame, j’ai été obligée de me consoler seule. De gravir la montagne seule, avec personne pour m’assurer dans la cordée. Je suis protégée aujourd’hui par mon entourage et une famille nouvelle, mais j’ai dû couper les liens avec ceux qui m’entraînaient vers le fond.

    ELLE. Le choix de faire de la radio, c’était pour pouvoir écrire ?

    F.F. Je savais que le chemin qui m’attendait ne pouvait pas fonctionner avec l’image que je renvoyais à la télé et qui n’était pas du tout en adéquation avec ce que je suis profondément.
    Je craignais que l’on ne m’accorde pas une crédibilité d’auteur alors que j’en rêve depuis toute petite. Cette retraite médiatique a été salvatrice pour moi car je fais l’émission qui me convient, en dialoguant avec les auditeurs. Et, avec ce livre, je suis enfin dans la vérité. On ne se ment pas.
    C’est difficile de s’entendre dire : « Votre vie est formidable », « Quelle chance vous avez », quand vous souffrez.

    ELLE. Vous avez trouvé la paix ?

    F.F. Je n’ai pas tourné la page car on ne tourne pas ce genre de page. Mais je suis animée par l’idée que cela va aider d’autres femmes qui ne peuvent pas parler. Et faire bouger la prescription.
    C’est épouvantable de vivre cette remontée des souvenirs, de comprendre qui on est, de trouver la force de parler et de s’entendre dire que c’est trop tard. Vous avez souffert toute votre vie. Mais ceux qui ont commis de tels actes peuvent dormir tranquilles.

    ELLE. En 2014, le délai de prescription a failli être prolongé de dix ans. mais le projet a été rejeté par l’Assemblée nationale. s’il avait été voté, auriez-vous porté plainte ?

    F.F. Oui, je l’aurais fait. Avec ce livre, j’espère libérer la parole. C’est ma façon d’abolir la prescription.

     

    Source : http://www.elle.fr/

    ➤➤➤ Inceste, Troubles Dissociatifs et Amnésie Traumatique

     

    « ➤ Élisabeth Pascual : Dissociation et Langage➤ Interview du criminologue Michael Salter sur les abus rituels - par Lynn Schirmer »

  • Commentaires

    1
    Wocares
    Mercredi 19 Octobre 2016 à 14:30
    2
    infos
    Mercredi 19 Octobre 2016 à 19:29

    Curieux que vous relayez ces propos sans mise en garde, sophie flavent ou quelque soit son vrai nom est une "star", certes les stars sont effectivement des enfants abusés mais ces stars sont l'incarnation de la reproduction de ce que l'on subis, elle a été abusée dans son enfrance, mais est-ce que c'est réellement de la façon dont elle le raconte ? Ces stars font de leur métier de diffamer les vrais victimes et les témoins qu'alice miller appelle témoins secourables, J'ai contacté plein de stars plus ou moins connues, aucune ne m'a jamais répondu  ou n'a jamais parlé des travaux d'alice miller ou de quoi que ce soit d'autre que j'avais indiqué (site donde vamis, stan maillaud, etc). Je ne crois pas que les histoires qui viennent des stars des médias soient fiables. La star des médias qui une fois qu'elle a gagné des millions grace au systeme de négation des abus perpétrés sur l'enfant qui vient nous faire sa petite morale, ça parait quand meme douteux !

    Elle est en perte de popularité et essaie de faire chounier les gens pour qu'ils achètent son livre, meme si elle a réellement subis un abus petite !

      • Mercredi 19 Octobre 2016 à 20:33

        La chose intéressante avec son témoignage, tout comme celui de Marie Laforêt et Mathilde Brasilier, c'est qu'il fait connaître le phénomène d'amnésie traumatique au grand public. Le fait qu'une personne puisse totalement occulter pendant des années et des années quelque chose qui paradoxalement est très marquant. Je pense au contraire qu'il est nécessaire de relayer tout témoignage de la sorte émanant de la sphère "people". Ils sont quand même très peu nombreux à le révéler publiquement et je ne crois pas que ce soit une question de rentrée d'argent.... On se souvient également de Karen Mulder qui elle, a carrément mis "les pieds dans le plat" du MK... et elle a directement été internée en HP par sa famille... peut-être écrira-t-elle un jour un livre ?

      • infos
        Jeudi 20 Octobre 2016 à 13:42

        Oui je comprend bien ce que vous voulez dire, mais je pense qu'il faut replacer ça dans son contexte, ça  me fait penser aux rappeurs qui sont millionaires et vivent dans le luxe, continuant de dénoncer le traitement des jeunes dans les cités alors que grâce à ça ils sont devenus riches et vivent de la luxure !

        Une fois que mlle a mis de coté des millions sur son compte bancaire gagnés grâce à tout ce systeme de déni et de maltraitances des enfants (les médias en france qui jamais ne dénonce le fait que 2 enfants en moyenne sont tués chaque jour en france sous les coups des parents, en dehors de toute pédophilie, abus rituels, etc mais de la simple éducation), elle vient faire la morale, c'est le probleme avec toutes ces stars qui n'osent dénoncer ce qu'elles ont subies qu'une fois devenues riches ! Pourquoi on entend jamais parler dans les médias de ceux qui dénonce tout ça comme donald marshall ? Lui aussi a été abusé par ces stars et riches personnes mais bien sur comme il n'a pas réussi à devenir une star, il n'a pas voix au chapitre et aucune star qui prétend dénoncer ces abus et viols n'en parleront, ces stars manipulent à tout va e tutilisent ce qu'elles ont subies parce qu'elles savent que ça va leur attirer de la sympathie et augmenter leur popularité.

        La différence avec karen mulder, c'est qu'elle a accusé de façon bien plus directe et "violente" sans écrire de livre pour se faire de l'argent et donc elle est passé aux oubliettes ! Imaginez qu'elle accuse le patron de tf1 de l'avoir violée ? vous croyez que les médias en auraient parlés commme ça ? Biens sur que non !

        Il y a quelques chose qui ne va pas dans les dénonciations des stars, puisque par exemple voilà ce qu'elle a fait pour gagner de l'argent, ces stars ne vivent que des mensonges, de la rumeur et de la calomnie :

        Le Post condamné après avoir vérifié (et démenti) une rumeur:

        Un site d'information peut-il être condamné pour avoir rectifié une fausse nouvelle? C'est – indirectement – ce qu'a décidé la cour d'appel de Versailles en condamnant LePost.fr à verser 12.000 euros à l'animatrice de télévision Flavie Flament.

        https://archive.is/aQkc1

        Flavie Flament fait condamner Le Post : il n'aurait pas dû démentir sa mort

        https://archive.is/zU7O

    4
    infos
    Jeudi 20 Octobre 2016 à 13:28
    infos

    Dans ce document, on parle des rituels qui montre bien comment ces rituels sont considéré comme normaux même si il n'est pas question ici de rituels ou l'on tue des enfants (ce que l'unicef se garde bien de dénoncer: la pédophilie institutionnelle): https://www.villeamiedesenfants.fr/sites/default/files/Les%20Enfants%20peuvent%20bien%20attendre.pdf (ouvrir le pdf et chercher le mot "rituel"): Le mieux est la phrase de conclusion : "Les rituels constituent ces « belles contraintes » nécessaires à l’expression de la pensée et à la construction de la liberté."

    Si ces rituels sont permis par les "autorités", c'est parce qu'ils pensent réellement que c'est pour le bien (nécessaire à la liberté [ de tuer des enfants] )

    5
    Samedi 22 Octobre 2016 à 17:11

    Comme pour les enfants prendre considération et vérifier (si possible)

    Après sure ça fait balancer ça un peu comme banalement un de ses roman commercial! je comprends + les réactions négatives (hélas un peu violente par contre parfois quand même )que cette mode de biographie commerciale "en ce sens" ;mais chacun vit les choses/ réagi quand même différemment face à son vécu.

    Ce qui m'intrique c'est que ça ne la dérange pas que l'on puisse porter soupçons sur tous les photographes qu'elle aurait pu croiser ? Si vraiment yavait un vouloir de justice et de vérité n'aurait pas t'on dénoncé directement le coupable surtout signalant d'autres victimes? (s'en suivrait peut être une plainte en diffamation mais ne serait ce pas aussi la possibilité de juger l'affaire?. Surtout que la médiatisation est me semble t'il aujourd'hui la principale possibilité de réclamer /d'avoir un peu de justice). Du point de vue ou cette dame rend cela publique c'est quand même permissible de s'interroger sans déconsidérer pour autant les faits,son mal être ? Apparemment cela ne la gène pas de dénoncer sa mère par contre ?     Ensuite en tant que victime ont réagi aussi quand nos proches ou d'autres sont/ peuvent être touchée/ en danger, prendre en charge des violences sur soi c'est souvent dans un contexte de solitude et ou de non témoins lucide non?. Du fait et sauf mauvais visus de ma part je me demandais si c'était normal en tant que victime consciente de réagir comme cela en fait?principalement se vendre?

    Par contre normal que ce témoignage soit recensé en tout cas je trouve! particulièrement sur ce site ? et je pense que si suite info contre infos sur les sujets ça manquera pas d'être publier D'ailleurs ça me fait penser à l'affaire Saïd en parallèle doc: http://www.lelibrepenseur.org/justice-pour-said-enfin-la-verite-doc/ "j'ai trouvé très exemplaire le comportement de la part de ce groupe "la razia" .Yaura toujours des gens de mauvaise foi certes mais ça n'empêche pas d'aller au delà.

    Les liens" de infos" intéressants merci , et il est a considérer que ces stars qui s'enrichissent grâce à la justice (même mylène farmer burk aurait gagner + de sous ainsi! et à côté de voir toutes ces victimes laisser de côtés c'est pas normal!

    Enfin faut pas sous estimer le problème si tout le monde se mettais à dire la vérité ça serait hallucinant je pense quand même !puis qu'elle femme n'a pas été confronté au moins une fois à des comportements irrespectueux plus ou moins graves ? je pense qu'elles sont rares! et même pour les hommes. J'ai eu témoignage d'une personne homme (non virtuel ) d'un viol dans son entreprise. Perso depuis l'école primaire j'ai reçu des témoignages de personnes proches de coups,de viol etc c'est pas "normal"! même à l'armée de terre en france s'amuse (s'amuse plus j'espère) à cogner les nouveaux militaires un par un à la chaine dans les couloirs!        Aux victimes que reste t'il aujourd'hui en fait à part principalement la parole , les traumas ? à côté des victimes qui vont reproduire les violences on n'est dans une usine de boucherie humaine globalement quand même ?! En un sens le fait des mots sur les maux aide à avancer,en parler à comprendre,chercher à se guérir mais si tout le monde commercialisé une pseudo vie comme ça à la volée sans donner le noms de ceux qu'il accuse c'est sans réel intérêt pour faire évoluer les choses non? ça reste un roman principalement sans réel témoignage ? même si toute lecture peut amener débat.

    Salutations

      • infos
        Lundi 24 Octobre 2016 à 21:48

        Les stars, qui ne pensent qu'a leur notoriété: https://archive.is/7qEr1

        Envie de rajouter, et le livre de sophie, il est à combien ?

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    6
    infos
    Lundi 24 Octobre 2016 à 21:29

    Si elle portait plainte contre mk polis pour avoir parlé de son livre, peut être que sa fairait de la pub à mk polis !

      • Mardi 25 Octobre 2016 à 18:51

        La dernière citation vient d'un autre monde et très égoiste!? "https://archive.is/7qEr1"

         

        -ça reflète du pas faux mais le contexte important aussi: la réflexion de Hanoua par exemple sauf erreur c'était pour se moquer de l'ignorance des valeurs de certains justement ,de l'humour?

         

        Ensuite certains commerçants augmentent les prix pour pouvoir vendre, j'ai pu le constater perso  chez un fleuriste lors d'un stage ya longtemps. En ce contexte on crée aussi des valeurs marchandes différentes pour les plus "riches" .Bref si le prix est pas élevé pour certain ça traduit mauvaise qualité! donc c'est soit ils ferment soit ils augmentent les prix pour vendre j'ai trouvé ça hallucinant!

         

        Il me semble intéressant de le souligner .même si ce contexte d'ignorance volontaire ou pas  au niveau  politique c'est pas acceptable!

         

        Les psys normalement on la même démarche ils font payé + ceux qui gagnent+

         

        pour eux ce serait par contre une question de conscience sur les valeurs?

         

        Dans la réalité il est clair que la notion des valeurs dépend de notre contexte aussi!mais ce n'est pas toujours purement de la méchanceté même si une forme narcissique,et d'ignorance s'en reflète?

         

        A l'opposé :En Roumanie on n'avait invité au resto un couple qui nous avez en  accueille chez eux (on était venu distribuer des vêtements etc...); ils voulaient pas pour eux c'était trop excessif les tarifs, ils arrivaient pas à réaliser non plus que pour nous français c'était pas grand chose!

         

        Non perso j'achèterai évidemment pas  ce livre même si comme signalé je prends considération du témoignage!je souhaite pas mettre tout le monde dans le même sac mais cet univers dit people c'est pas mon truc à financer car ça reste globalement un système malhonnête. Je sais pas combien ils coutent le livre:D

         

        Après si utilité de témoignage de mémoire traumatique etc .... je pourrais le faire aussi et gratuitement!Je l'ai vécu , j'estime avoir eu de la chance dans mon parcourt et n'ai pas envi de me positionner pour autant comme victime, puis lorsque j'ai eu utilité d'exprimer cela pour autrui  j'ai pas fait payer quoi et je le ferais pas!!? (célèbre ou pas) c'est pourquoi en ce sens je ne comprends ce genre de bizness aussi? surtout quand ya qu'un seul visu celui de l'auteur,en général la situation des personnes concernées par rapport à un drame me semble plus complexe . Ya un côté dangereux à dénoncer aussi publiquement, la violence qui peut s'engendrer de la part de certains

        Bonne journée.

    7
    infos
    Mercredi 26 Octobre 2016 à 16:52

    Mais encore: Flavie Flament violée : Son frère remet en cause ses propos "hallucinants" https://archive.is/D5jQX le photographe dit que le livre est présenté comme une fiction : https://archive.is/QTY3D

      • Jeudi 27 Octobre 2016 à 04:57

        .

         

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :